9 juin 2013

Why so serious?

Ce titre n'a aucun rapport avec cet article... Ou alors un très léger. Mais ces derniers temps, même si j'aime pas Batman, j'adore littéralement le Joker des dernier qui sont sorti. Je lui voue un culte, il est si... fou et brillant, et ce charisme...!

Comme je le disais dans mon précédent article, je suis dans une période "je suis des blogs". Outre ceux que j'ai déjà cité je viens de découvrir de fils en chas d'aiguilles un autre blog. Celui d'une fille qui a mon âge et la même mentalité que moi sur énormément de sujets. De notre classe insupportable (bon je n'ai plus que deux jours à tenir, deux merveilleux jours, je suis trop heureuse et soulagée d'un grand poids.) à nos idées sur la tolérance, le jugement de notre société stéréotypée (même si elle ne le dit pas en ces mots, c'est l'idée générale) et qui ne se laisse pas avoir par les affres de l'idée "je suis une ado et je dois en profiter et sortir tout les soirs pour me bourrer la gueule, finir un paquet de clope, fumer un joint et coucher avec le premier venu.". Un véritable bonheur. Elle trouve les mots justes pour dire ce qu'elle ressent et je me retrouve en elle dans beaucoup de points.
Ici

C'est affolant. En fait je suis en train de "rencontrer" via internet et les blogs des gens géniaux qui vivent leurs vie en se créant un je ne sais quoi de spécial. Des gens qui osent, tout le contraire de moi. Des gens que j'admire et que je ne connais pas. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça super agréable de découvrir des gens si lointains et si proches cependant...

Vous ai-je déjà dit que ma mère m'étouffait? Que mon lycée et ma classe m'étouffait? Que le monde, les médias et toutes ces choses infâmes m'oppressaient? Que je voulais être moi, et ce, seulement pour moi-même. M'accepter avec mes défauts (nombreux) et mes possibles qualités autant physiques que morales ou psychologiques? Vivre dans ce que j'aime : la littérature, le cinéma, le théâtre et l'art. Réussir à trouver un sport que j'aime et où je m'épanouirais parce que je désire faire du sport mais j'ai peur d'en faire. (je ne suis définitivement pas sportive). M'évader loin de ma mère et de sa réprobation (non) silencieuse?

Ma mère, ces derniers temps elle est ma bête noire, et comme toujours elle arrive à être en même temps ma seule véritable confidente. Mais elle me juge, si vous saviez combien! Je ne peux rien faire, rien dire sans qu'elle me juge. Et toujours négativement. Et toujours avec cette franchise qui est aussi (souvent) la mienne mais qu'elle n'arrive pas à adoucir en général (contrairement à moi) (quoique).
Mes sœurs reprennent ses arguments en plus, pour me blesser. Mais je leur en veux pas, c'est de bonne guerre. J'ai toujours eu une espèce de jalousie bizarre à leur encontre ce qui fait que je suis infecte avec elles, je l'avoue. Je suis même une vraie sal****. Je le sais. Mais c'est physique, c'est plus fort que moi, je peux pas les voir en peinture 95% du temps.
Mon beau-père on en parle pas vu qu'on a des points de vue totalement opposés. Il me juge parce que j'ai rien contre le mariage gay (au contraire), contre les arabes (sauf ceux qui brûlent les voitures mais les français pure souche font pareil donc), contre les noirs, les juifs et tout ça tout ça. Et le pire c'est qu'il refuse de m'écouter et me laisse m'énerver. Et ça le fait marrer le p'tit c**. Lui, la première chose qu'il dit quand il voit une femme (ou un homme) à la télé (aux jeux du genre "N'oubliez pas les paroles") c'est : "Elle (il) est moche." "Oh la truie!" "C'est quoi ce thon?" ... Et j'en passe et des meilleures. Je lui réponds toujours qu'il n'arrive pas à voir la beauté chez les gens et qu'il est trop centré sur les critères de beauté des magazine avec les mannequins ultra-photoshopées. Sans compter que ma mère est loin d'être dans ces critères de beauté très superficiels, même si elle est belle.
Je m'arrête là, je vais m'énerver vraiment sinon, rien que d'y penser.

Tout ça pour dire que j'ai affreusement (et c'est le mot) hâte de voler comme un oiseau quittant pour la première fois son nids douillet et sans (hum hum) problèmes et filer vers cette ville où je serais libre. Libre de choisir quand je dois bosser, ce que je vais manger le matin, le midi et le soir, libre de vivre comme je l'entends, avec qui je l'entends, sans personne pour me faire chier. Sortir de cette campagne de malheur et n'être qu'un être dans la masse. Un peu hors-norme mais quand même. Et pouvoir choisir et dire haut et fort ce que je pense sans avoir peur de me faire virer de chez moi, de me faire lyncher/humilier publiquement. Comme je l'ai déjà dit un peu plus haut, être Moi.

Ouf, j'ai libéré mon sac aujourd'hui, ça fait du bien à un point... Vous vous rendez pas compte. ^^'

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