29 août 2012

J'ai fini!! Fini quoi me demanderiez-vous? Mon boulot dans les p***** de pépinières avec ma patronne de m****! Enfin, après un mois et quelques jours à trimer je vais enfin avoir mon salaire et le cœur léger. Punaise, ça fait un bien fou! Vous n'imaginez pas! (ou peu-être que si, cela signifie que vous avez été dans la même galère... Félicitation si vous avez tenu le coup ;) )
J'ai pas trop réalisé hier en fin de matinée quand la patronne nous finalement dit : "Il n'y a plus rien à faire maintenant."
"Hallucination peu-être?" Me suis-je dit, mais non! Alors je suis rentrée chez moi, et là, je réalise pleinement ce que cela veut dire! €_€ et vacances avant la rentrée! Youpi!

(Je viens de me rendre compte que je dois avoir l'air d'une dingue à mettre des points d'exclamation partout --'. Désolé c'est juste que cette année malgré la bonne ambiance qu'il y avait entre les autres saisonniers, ça ma pesé à cause de la patronne qui à légèrement tout foiré en gueulant plus qu'elle ne parlait. Elle nous reprochais limite de respirer bruyamment. --' Sans commentaires je crois...)

Enfin bon, ne revenons pas sur ce mois de galère et sautons tous ensemble de joie!!! Les vacances (les vraies puisque je considère que pendant ce mois-ci je n'étais pas en vacances) sont de nouveau là et il faut en profiter!

*danse de la joie* *cri de la liberté* *indien en force --'*


1 août 2012

Chronique d'une jeune saisonnière...

Jeudi dernier, j'ai commencé à "boulotter" ou dans un langage plus basé sur le dictionnaire de la langue française : "travailler".  Les pépinières, dans les champs de rosiers, avec des griffures plein les bras, des coupures plein les doigts, des coups de soleil "de paysan"... Le vie dans les champs avec ses bons et ses mauvais côtés (respectivement, l'ambiance et la paye, et la patronne et le temps). Mais bon...

Tout ça pour dire que les deux premiers jours, j'arrivais plus à marcher (ou à la mode grand-mère) et que maintenant je ne bouge plus mon cou (ou le moins possible) à cause de sa nouvelle couleur cramoisi. Bah oui, j'ai beau mettre de la crème le matin, quand on a à peine cinq minutes de pause dans une p***** de matinée de boulot, on a pas le temps de s'en remettre. --' Et moi et ma peau de m**** qui passe par le rouge tomate avant de bronzer... C'est le problème lorsqu'on est blanche, trop blanche!

Parfois aussi, la déshydratation nous guette, mais nous sommes résistants et nous tenons sur nos deux jambes! (Même lorsqu'on enchaine deux rangs de mille pieds de p***** de rosiers dont on ne voit pas le bois, sans faire une seule pause)

Et puis lundi, il pleuvait! J'ai dû faire vingt minutes de route en brelle pour repartir aussi sec (façon de parler bien sûr) après avoir signé mon contrat. La galère totale, j'aurais mieux fais d'appeler comme tous les autres! Niark. Vingt minutes de plus sous la flotte!

Enfin, je positive, j'ai ma paye à la fin de la période, quand nous aurons tout greffé (y compris les fruitiers, ô divins fruitiers, bonheur des greffeurs sur terre *sans ironie*). Et même si je me la joue moins vingt pour cent du smic, c'est quand même agréable pour une jeune fauchée comme moi ^^'.