Les épreuves anticipées du Bac : Finies!!!

Ouf! Enfin, et en plus l'oral c'est plutôt bien passé. Par contre je crois que je vais faire une overdose de Montaigne et de l'humanisme parce que tomber dessus à l'oral blanc, à l'écrit et à l'oral, c'est du harcèlement pur et simple. Je vais devenir allergique, ce sera plus simple... Au moins je suis au top sur le sujet, c'est sur mais quand même... --'

Et c'est fini!!!! Pa-pala-papapa-pa-pa-pala-papapapapa....

Petit clin d’œil à tous! Cela faisait un petit moment et puis j'avais envie de vous raconter ma vie ô combien passionnante!

J'ai faillis oublier un rendez-vous du théâtre ce matin, en fait, je l'ai carrément enfumé... Mais vive le portable et une de mes amies qui me l'a rappelé... Je suis arrivée TRÈS en retard disons mais ils n'avaient pas encore attaqué les pizzas... Ouf! ^^
Sinon j'ai passé un super après-midi avec eux, on a fait un petit bac, pris des photos pour un projet d'art p. et regardé des vidéos débiles. Tout nous ça! Et on s'est marré mais ça je crois que c'est juste une évidence...

Là, je suis de retour au temps de Louis XIV et son classicisme à la noix... N'oublions pas Jean! Et sa Fontaine magnifique! Je fais une petite pause pour vous, je sais, c'est pas bien. Mais après je me lance dans Hugo, ça n'a aucun rapport mais je suis le programme de cette année... (Comme ça, je réviserais à peine les dernière notions que l'on a vu, Niark!)

Enfin bon, comme vous pouvez le voir ma vie est trépidante!

Mon rire n'est que façade

Cachant un esprit maussade

La vie me parait fade...

Ou comment être apathique toute la journée... Une histoire qui prends trop d'importance dans les esprits de ma classe et du niveau au-dessus... Ces même esprits qui s'échauffent à l'approche de la fin des cours... Et moi, blasée, fatiguée et morne dans ce paysage chamboulé. Exténuée...

Cycle

Cette vie qui doucement passe
De notre rythme jamais ne se lasse;
M'entrainant dans sa ronde souple
Comme danserait un jeune couple.

Et mûrit au fil des saisons
Diverses idées, savoirs et pensées,
Prises d'ardentes passions
Oubliées au creux de l'été.

Vois ton visage lisse et calme,
Lointaines tempêtes chavirant l'âme;
Comme une mer si ancienne
Où s'évanouit toute ta haine.

Bat lentement le sourd tambour,
Tel sonne le glas précédant la mort;
Lorsque cesse le bruit sourd,
J'étouffe, et la bise me mord.

Aujourd'hui, j'ai vécu une expérience qui peut -selon divers point de vue- soit être intéressante, soit déprimante...

Nous étions avec tout les premières de mon lycée (une quarantaine en tout) en train de discuter pour trouver des idées de voyage scolaire pour l'année prochaine et ensuite nous avons parlé du dernier jour de l'année... Et soudain, je me suis sentie comme une étrangère à tout ça, comme si je les observais tous à travers une fenêtre isolée. Je n'étais en aucun cas actrice de leur scène, je les voyais et c'est tout.

Je me suis sentie invisible, non concernée. Sensation étrange. J'ai eu une sorte de vide qui s'est créé en moi, comme si je réalisais soudain de manière affreusement réaliste et brutale ce que je savais déjà mais en théorie : je ne faisais pas parti de ce groupe, je ne m'y intégrerais pas... C'est horrible, vous n'imaginez pas...

Je me suis sentie vidée de mon énergie, seule, une solitude pesante que je ne souhaite à personne.

J'ai ressentis en avance le vide que vont laisser mes amies l'année prochaine lorsqu'elles vont partir vers leurs universités et assimilé et que moi je devrais rester encore une année insupportable à ce p**** de lycée... J'en ai dû retenir mes larmes. Et je les retiens encore, j'ai la sensations d'être une coquille creuse qui a perdu toute sa vie...

Je n'en ai pas parlé à mes amies après quand je les ai vues, j'en ai une qui se sentais mal... Je devais être là pour elle... J'ai affiché un sourire et une joie que je ne ressentais pas, je me suis sentie nulle, hypocrite. Idiote.