24 juin 2013

...

J'ai enfin fini le bac...
Bonheur...

Je suis libérée d'un grand poids tant les épreuves m'oppressaient. Maintenant je n'ai plus qu'à attendre les résultats et c'est très bien comme ça. Je n'ai pas trop peur.

En fait si, j'ai peur parce que hormis la philosophie et la littérature, j'ai trouvé toutes les épreuves trop faciles. Et ça m'inquiète parce que ça veut peu-être dire que je me suis plantée en beauté.

Mes impressions sont parfois traitres... Je me méfie mais au final je suis quand même en vacances!!! ;)

EDIT: Mes impressions sont vraiment traitres car l'épreuve que j'avais le moins sentie est la plus réussie et les autres... Bah c'est moyen... J'ai quand même mon BAC avec la mention assez bien!! Plus qu'à finir l'inscription à la fac!





19 juin 2013

Française et fière de l'être!

Je ne comprends pas pourquoi tant de gens détestent Baudelaire. Même si mon avis n'est pas vraiment objectif vu que c'est mon poète préféré, je ne conçois pas que l'on puisse détester ainsi autant un auteur, surtout un poète car quel qu'il soit, il fera forcément au moins un poème qui pourra plaire. J'ai conscience que la poésie est quelque chose de peu apprécié en général dans notre société. C'est une forme de littérature qui demande une sorte de lenteur dans la lecture et dans la compréhension et notre monde veut toujours aller plus vite. C'est donc incompatible.

Je parle de Baudelaire mais il en est de même de Rimbaud, de Paul Eluard ou Apollinaire. Je ne parle même pas de Hugo ou de Du Bellay... C'est la même chose pour tout les poètes. Quand je dis que mon livre préféré est Les Fleurs du Mal, les gens me regardent avec des yeux ronds. Oui, j'aime la poésie, la vénère même car pour en faire il faut montrer une attention minutieuse aux petits détails qui peuvent sembler insignifiants mais qui transportent toute la magie de la vie. C'est quelque chose d'important et de sublimateur dans nos pensées. Je connais peu de gens qui aiment cet aspect. Ils préfèrent les romans, ou les bande-dessinées.

En même temps, je ne suis pas très difficile, j'aime toute littérature, toute poésie, je lis même des essais du moment que le sujet me parle un tant soit peu. L'amour des lettres se perds tout de même de plus en plus malgré la baisse du nombre d'analphabètes en France. C'est dommage. C'est une grande partie de notre culture qui repose sur cet art. Car c'est de l'art. Le français a toujours été considéré comme la langue raffinée par excellence. Ce n'est pas pour rien. Cette langue est compliquée, laborieuse à apprendre pour des étrangers, elle possède nombre de mots complexes, longs, magnifiques et nobles. Mais c'est une langue de plus en plus marginalisée même au sein de son propre pays.

Rejeter la littérature, la poésie et la langue, c'est rejeter ce qui fait de nous ce que nous sommes, ce qui a donné cette image de la France dans le monde, c'est rejeter tout ce qui est beau dans les mots que l'on vulgarise de plus en plus. Moi-même, je parle beaucoup moins bien français que je ne le devrais, c'est pourquoi je m'efforce de m'améliorer. Mais je fini toujours par perdre foi. Dans une société où utiliser les mots "atterrée" ou "lassée" vous fait être regardée par des adultes comme une extra-terrestre, j'ai toutes les raisons d'avoir peur ne croyez-vous pas?

Je m'inquiète pour l'avenir de notre langue et de notre culture. Surtout pour quelqu'un qui adore s'amuser avec les mots, les tournures de phrases et les sons de notre langue comme moi. J'ai beau savoir à peu près parler anglais, j'évite au maximum d'utiliser des anglicismes quand je parle ou quand j'écris, même à mes amies. Je fais des efforts à ma petite échelle mais cela me fait beaucoup de bien, au moins au moral.

15 juin 2013

Etonnement

Je poste souvent ces dernier temps mais en fait là, c'était juste pour mettre une image gif qui m'a parlé.





J'ignore pourquoi mais cette image me parait juste superbe et complexe. Pourquoi les oiseaux volent-ils ainsi dans tout les sens? Sont-ils affolés, perdus? Cette ambiance un peu glauque doit-elle faire peur ou intriguer? Liberté? Horreur? Vol? Changement?
Cette image m'inspire, ça arrive parfois et on en ignore la raison. Voilà qui est bien étrange.

14 juin 2013

BAC, ou les trois lettres de la mort

Alors, je vais être chiante mais ce truc de m***** m'obsède comme c'est pas possible. J'ai affreusement peur de mon avenir une fois que j'aurais passé cet examen de m***** et que je serais en vacances d'été (damnées vacances) et que je me préparerait à entrer à la fac. Bon, un point positif, je suis acceptée à la fac de lettre. Ouf. Mais ça me fait un autre point de stress.
Comment sera la fac? Vais-je m'y plaire? Vais-je réussir (par le plus grand des miracle) à m'y faire des ami(e)s? Cette dernière question est celle qui m'obsède le plus je crois parce que j'ai jamais (et je n'exagère pas) été douée pour me faire des amis.

J'ai un caractère absolument insupportable, je suis égocentrique et bizarre. Je raconte toujours ma vie. Je n'arrive pas à me taire, il faut toujours que je raconte tout à tout le monde. Même si tout le monde s'en contrefiche royalement. Je suis donc limite asociale parce que je n'arrive pas à me faire des amis facilement.
Et après j'ai la constante sensation de gêner, d'être de trop. Donc je me renferme sur moi et je peux donc passer en l'espace de deux heure à la fille ultra-extravertie qui rigole trop fort et dit des trucs de merde à la fille ultra-introvertie/timide qui dit rien ou qui place des trucs bien cynique/salés/ironique/limite aggressifs à des moments stratégiques des conversations et qui se met à l'écart automatiquement. Je suis donc affreusement lunatique quand j'essaye de me confronter à des comportements sociaux dits "normaux". (D'où le titre de mon blog) Oh, et je suis douée pour blesser les gens avec les mots, sans faire exprès. Donc il arrive que des gens ne veulent plus me parler d'un coup, comme ça, boum, et je comprends pas pourquoi. C'est problématique vous en conviendrez.

En plus, je recherche toujours à côtoyer les gens qui sortent de la norme, autant dans le mode de pensée, dans les vêtements et dans tout ce qui touche les "normes". Je hais les normes. Voilà, c'est dit. En plus je suis ronde, pas très grande, blanche comme un cul et j'ai les cheveux bouclés. Tout ce que les magasines bannissent de leurs shooting donc. Peu importe. Vous n'imaginez pas comme j'aime tout cet univers du blog. Notamment dans les "splendides". Vous devez comprendre pourquoi je les appelle comme ça. J'aime tout chez ces filles, elles sont drôles, culturées (c'est pas français, je sais), belle, et différente sans se le cacher. En gros, elles sont géniales.
Et il y a Misery et ses travaux photos... Je ne sais pas comment le définir. J'adore ce qu'elle fait, c'est tout.

De plus, elles remettent totalement en question tout ce que ma mère m'a assené avec force depuis que j'ai laissé entendre que je voulais être gothique (et à cause de la bride maternelle j'ai dû abandonner l'idée même). Comme quoi tout les gens "comme ça" attiraient des gens pas nets avec de la came à tout va et l'alcool et la débauche et tout et tout. De quoi devenir une vraie parapétiprostipute gothique avec les cernes et le joint collé entre les dents. C'est l'idée générale. Bien sûr, les cheveux rouges/violets/bleus/verts ou autres, les robes qui mettent en valeur sans abuser et le maquillage un minimum voyant entrent aussi dans la ligne de feux. Autant dire que je suis une fille en extérieur banale avec un perfecto, une casquette et des doc martens (amour de ma vie). Bon d'accord, c'est pas forcément courant. Mais plus que ce que je veux être.
Mon style actuel est un compromis avec ce que je veux et ce qu'elle accepte. Disons qu'elle s'habillait un peu pareil dans sa jeunesse donc que ça la gêne pas plus que ça. Mais j'ai bien compris le "pas plus". J'en ai marre.

Je ramène tout ceci avec le sujet premier de cet article qui est le bac et ses conséquences dans ma vie et j'en viens à me dire que 'qui vivra verra" et que c'est normal qu'un changement comme celui-ci me fait peur. Moi qui a toujours été dans le même coin paumé de campagne. Qui n'a pas changé d’établissement scolaire depuis la quatrième (vive les collèges-lycées de campagne!). Qui ne s'est jamais vraiment prise en main et qui n'a jamais vraiment vécu en ville. Beaucoup de changements, d'un coup.

Je viens aussi de me rendre compte que je n'arrête pas de me plaindre sur ce blog. En même temps, je ne vois pas de quoi parler. Mais vous devez en avoir marre, nan? Toujours les mêmes sujets de conversation. Un peu lourdingue la fille. Mais au diable tout ça, je continuerais quand même. Et qui sait? Quand je serais à Angers, je posterais peu-être des trucs plus intéressants sur les livres que j'ai lu, les films que j'ai vu, ou les textes que j'ai écrit.

On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.

10 juin 2013

Changements

Comme vous avez pu le voir j'ai changé la déco du blog, et je dois avouer que je trouve cela vachement mieux. Je sais même pas comment vous faisiez pour lire avant. Blanc sur noir ça change mais c'est usant. Et ma police était galère aussi. Enfin, j'ai eu pitié de vous et honte de moi donc j'ai tout modifié. Un bon bol d'air en tout cas.

De plus, je viens de réaliser que d'ici quelques semaines le "lycéenne" ne sera plus d'actualité alors ne vous inquiétez pas si le nom de mon blog change. Il ne sera pas trop modifié. Je vais surement garder la même idée mais sans le "lycéenne" qui gêne. ^^'

EDIT: J'ai beaucoup changé le nom en fait par rapport à la base, je sais pas pourquoi. Mais rien d'autre ne me venait à l'esprit, rien qui ne me plaise alors...

Bisous les gens!! ;)

9 juin 2013

Why so serious?

Ce titre n'a aucun rapport avec cet article... Ou alors un très léger. Mais ces derniers temps, même si j'aime pas Batman, j'adore littéralement le Joker des dernier qui sont sorti. Je lui voue un culte, il est si... fou et brillant, et ce charisme...!

Comme je le disais dans mon précédent article, je suis dans une période "je suis des blogs". Outre ceux que j'ai déjà cité je viens de découvrir de fils en chas d'aiguilles un autre blog. Celui d'une fille qui a mon âge et la même mentalité que moi sur énormément de sujets. De notre classe insupportable (bon je n'ai plus que deux jours à tenir, deux merveilleux jours, je suis trop heureuse et soulagée d'un grand poids.) à nos idées sur la tolérance, le jugement de notre société stéréotypée (même si elle ne le dit pas en ces mots, c'est l'idée générale) et qui ne se laisse pas avoir par les affres de l'idée "je suis une ado et je dois en profiter et sortir tout les soirs pour me bourrer la gueule, finir un paquet de clope, fumer un joint et coucher avec le premier venu.". Un véritable bonheur. Elle trouve les mots justes pour dire ce qu'elle ressent et je me retrouve en elle dans beaucoup de points.
Ici

C'est affolant. En fait je suis en train de "rencontrer" via internet et les blogs des gens géniaux qui vivent leurs vie en se créant un je ne sais quoi de spécial. Des gens qui osent, tout le contraire de moi. Des gens que j'admire et que je ne connais pas. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça super agréable de découvrir des gens si lointains et si proches cependant...

Vous ai-je déjà dit que ma mère m'étouffait? Que mon lycée et ma classe m'étouffait? Que le monde, les médias et toutes ces choses infâmes m'oppressaient? Que je voulais être moi, et ce, seulement pour moi-même. M'accepter avec mes défauts (nombreux) et mes possibles qualités autant physiques que morales ou psychologiques? Vivre dans ce que j'aime : la littérature, le cinéma, le théâtre et l'art. Réussir à trouver un sport que j'aime et où je m'épanouirais parce que je désire faire du sport mais j'ai peur d'en faire. (je ne suis définitivement pas sportive). M'évader loin de ma mère et de sa réprobation (non) silencieuse?

Ma mère, ces derniers temps elle est ma bête noire, et comme toujours elle arrive à être en même temps ma seule véritable confidente. Mais elle me juge, si vous saviez combien! Je ne peux rien faire, rien dire sans qu'elle me juge. Et toujours négativement. Et toujours avec cette franchise qui est aussi (souvent) la mienne mais qu'elle n'arrive pas à adoucir en général (contrairement à moi) (quoique).
Mes sœurs reprennent ses arguments en plus, pour me blesser. Mais je leur en veux pas, c'est de bonne guerre. J'ai toujours eu une espèce de jalousie bizarre à leur encontre ce qui fait que je suis infecte avec elles, je l'avoue. Je suis même une vraie sal****. Je le sais. Mais c'est physique, c'est plus fort que moi, je peux pas les voir en peinture 95% du temps.
Mon beau-père on en parle pas vu qu'on a des points de vue totalement opposés. Il me juge parce que j'ai rien contre le mariage gay (au contraire), contre les arabes (sauf ceux qui brûlent les voitures mais les français pure souche font pareil donc), contre les noirs, les juifs et tout ça tout ça. Et le pire c'est qu'il refuse de m'écouter et me laisse m'énerver. Et ça le fait marrer le p'tit c**. Lui, la première chose qu'il dit quand il voit une femme (ou un homme) à la télé (aux jeux du genre "N'oubliez pas les paroles") c'est : "Elle (il) est moche." "Oh la truie!" "C'est quoi ce thon?" ... Et j'en passe et des meilleures. Je lui réponds toujours qu'il n'arrive pas à voir la beauté chez les gens et qu'il est trop centré sur les critères de beauté des magazine avec les mannequins ultra-photoshopées. Sans compter que ma mère est loin d'être dans ces critères de beauté très superficiels, même si elle est belle.
Je m'arrête là, je vais m'énerver vraiment sinon, rien que d'y penser.

Tout ça pour dire que j'ai affreusement (et c'est le mot) hâte de voler comme un oiseau quittant pour la première fois son nids douillet et sans (hum hum) problèmes et filer vers cette ville où je serais libre. Libre de choisir quand je dois bosser, ce que je vais manger le matin, le midi et le soir, libre de vivre comme je l'entends, avec qui je l'entends, sans personne pour me faire chier. Sortir de cette campagne de malheur et n'être qu'un être dans la masse. Un peu hors-norme mais quand même. Et pouvoir choisir et dire haut et fort ce que je pense sans avoir peur de me faire virer de chez moi, de me faire lyncher/humilier publiquement. Comme je l'ai déjà dit un peu plus haut, être Moi.

Ouf, j'ai libéré mon sac aujourd'hui, ça fait du bien à un point... Vous vous rendez pas compte. ^^'

6 juin 2013

Un mélange pour le moins.... hétéroclite.

Avez-vous déjà vu Peach plaisanter avec Lucky Luke? Ou Astérix faire la course avec Superman? Ou bien encore le Petit Cochon discuter sérieusement avec Raiponce? Moi non plus, jusqu'à aujourd'hui. Un bien étrange événement pour cette journée qui s'annonce la plus belle de ce début d'année.

Un concert de rock. Oui, il y a eu un petit concert de rock splendide. Nous avions le Chapelier fou et le goal de l'équipe de Tom à la guitare et à la basse. Superman assurait le clavier tandis que Olive jouait de la batterie. Et au chant, nous avions.... M.Indestructible qui nous a interprété un "Sweet dream" délectable!

Catwoman et Pierrot ont montré devant tous leur amitié avec la Princesse Mononoké et Dora l'exploratrice qui était comme toujours accompagnée de sa fabuleuse carte et de son sac à dos bleu. Lucky Luke se bat à coup de six coups à eau avec les Daltons qui doivent malheureusement se trainer leurs boulets de prison, viendraient-ils de s'évader? Lorsqu’ils s'approchent d'elles, la Panthère rose et Maya l'abeille se réfugient près de la femme chat qui fait claquer son fouet pour les éloigner. L'argument leur semble convaincant.

Lara Croft est aussi là, suivie par le Petit Chaperon rouge qui a enfin trouvé une protectrice efficace. Tous les hommes se retournent devant la pulpeuse aventurière mais n'osent s'approcher d'elle. Vu son équipement de combat, ils font bien.

Fantomette surveille tout le monde, perchée sur son petit muret, elle se croit invisible dans son costume jaune canari. Mais voilà Mario et Luigi qui s'amusent à sauter à côté d'elle à leur manière.

"Here we go!"

Astérix voit la gêne de la justicière masquée et vole à sa rescousse, après avoir bu une gorgée de sa potion magique, il chasse les petits garnements. Ceux-ci retroussent leurs moustaches et lui tirent la langue. Mononoké observe d'un air intrigué le Petit Cochon qui se balade. Oui-oui la fait sursauter avec son grelot et se fait réprimander par la Fée Clochette tout juste arrivée. Fifi Brindacier, toujours soucieuse de se rendre utile aux autres, accoure à l'appel du petit chauffeur de taxi et envoie valser la fée d'une pichenette. Celle-ci heurte Jasmine qui discute cheveux avec Peach et Raiponce, les Schtroupfettes aident leur minuscule amie et se joignent ensuite à la conversation.

Minnie est un peu à l'écart, elle déguste ses bonbons sans se soucier des autres. Le clown vient lui faire une farce mais Pierrot l'interromps et le gronde silencieusement pour ne pas réveiller le fermier qui fait sa sieste non loin de là, son chapeau de paille sur la tête.

Mozart observe le bazar ambiant de loin, mettant son grain de beauté quand il lui plait mais agissant constamment d'un air hautain. A côté de lui mais superbement ignoré se trouve Indiana Jones le chapeau de travers qui se détends à l'ombre et qui s'amuse des péripéties des différents personnages devant lui. Il ne se mêle pas à la foule, il n'aime pas trop ça.

Tout le monde semble heureux, rayonnant. Le soleil resplendit et sèche les vêtements mouillés de sueur et d'eau froide. M.Indestructible est le pire de tous : il se balade partout avec son ami Superman et sa mitraillette à eau. Ils font les vedettes et courent partout en arrosant tout ceux qu'ils trouvent.

Mais que font-ils tous là me direz-vous? Veuillez m'excuser, j'ai oublié de vous le dire. C'est le dernier jour de lycée.

Oh! Et puis je dois partir : j'ai une statuette mayas sculptée en 2010 à aller chercher dans un temple aztèque au milieu de Hollywood!