29 mai 2012

L'arrogance, la suffisance et la puérilité de certaines personnes de mon bus que je ne citerais pas m’exaspère au plus haut point. Elles se sentent obligées de montrer leur supériorité intellectuelle - qui n'est plus à démentir à présent - en faisant passer par des amis - ou larbins selon mes impressions - des messages hautement philosophiques du genre "Ta gueule." ou bien "Salut grande-gueule!".
Je veux bien admettre ma tendance à beaucoup parler, je suis très bavarde et je l'assume pleinement, mais de là à dire que je suis une "grande-gueule"... Pour moi cette expression correspond à une personne qui veux absolument attirer l'attention sur lui en "gueulant" - pour rester poli - de façon très peu distinguée et en se faisant remarquer sans raisons trop régulièrement. Tout ce que cette personne est - le pire c'est que c'est la pure vérité - et que je ne suis pas.
D'autant que si mon bavardage la gênait, elle aurait pu utiliser une méthode plus sympathique et franche - sinon aimable et polie - de me le dire. Si elle avait pu rajouter un soupçon de subtilité cela n'aurait pas été de trop non plus.

Le monde est rempli d'idiots, et j'en côtoie malheureusement beaucoup trop au quotidien... --'

Exaspération niveau neuf à l'échelle de Richter...

28 mai 2012

J'ai fêté l'anniversaire de mes parents ce week-end... Il y avait une super ambiance et j'ai rencontré plein d'amis lointains de mon père, très intéressants. Notamment la femme de l'un d'entre eux, anglaise et littéraire. Nous avons beaucoup discuté et j'ai adoré cela!

Je viens de découvrir deux nouveaux groupes de rock géniaux grâce à un autre ami parental : Arctic Monkeys et The Kills. Extraordinaire!


10 mai 2012

Fatiguée...


J'aimerais être un oiseau, pouvoir disposer de cette liberté si tranquille qu'est le vol.
Voler.
Ne penser à rien d'autre, vivre l'instant présent dans les airs, sentir le vent contre son visage, les cheveux virevoltant autour de moi.
Profiter de la vie telle qu'elle s'offre à moi.
Oublier toutes les occupations bassement matérielles de notre monde, de ceux qui vivent accrochés au sol constamment, de ceux qui ne comprennent rien à la vie.
Sentir ma respiration s'accélérer et l'adrénaline couler dans tout mon corps lorsque je pirouette, sentir les battements de mon cœur et avoir une conscience aiguë de tout ce qui me constitue à cet instant.
Être moi, être tout et ne faire qu'un avec la nature et ce qui m'entoure au jour le jour.
Se sentir plus à l'aise dans les airs que sur terre à cause de cette légèreté qui manque singulièrement aux gens.
Ne me soucier de rien sinon de moi, de tout, du monde mais pas de cette société pourrie et superficielle dans laquelle nous évoluons.
J'aimerais être un oiseau pour vivre hors de ces chaînes qui m'entravent déjà, de ces chaînes dont je ne pourrais jamais me défaire, de ces chaînes qui m’empêchent de respirer, de ces chaînes qui m'empêchent de vivre ma vie comme je le souhaite.
J'aimerais être une fille de la forêt sans règles sinon les siennes, écoutant mon instinct, écoutant les animaux, vivant avec eux et la nature dans son ensemble en harmonie. Connaître la vraie sérénité, celle des gens qui ne connaissent pas les soucis de la vie capitaliste.
Avoir ce calme et cette sagesse propre aux moines tibétains, apprécier d'être coupée du monde, seule avec moi même et pouvoir profiter de mes capacités en toute tranquillité.
Ce n'est plus possible dans notre monde, même au Tibet il n'est plus possible de se retirer dans le calme total, il n'est plus possible de ne pas subir l'invasion de la société de consommation et de l'abondance d'informations et de bourrage de crâne médiatique.
J'aimerais une vie de calme, de sérénité totale, de paix avec moi-même, les autres et la nature.
J'aimerais me détacher de tout cela, mais c'est impossible, ou trop dur. Même si c'est un bien lourd fardeau que celui que posent sur nos épaules les adultes de ce monde dès la naissance.
Je ne trouve plus les mots pour dire à quel point j'ai envie de tranquillité et de silence. J'ai horreur de me sentir emprisonnée, je suis un esprit qui a besoin de liberté pour apprendre, pour grandir, pour mûrir et pour apprécier la vie.
Je suis exténuée, je n'en peux plus.

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