27 décembre 2013

Noël? Nouvel an? Bref

Bon. Le coup de gueule post-noël va être bref. Au-delà du fait que je n'aime pas cette fête, que l'ambiance qui s'en dégage me met mal à l'aise et que je n'aime pas particulièrement le message sous-jacent qu'elle délivre, je n'aime pas ce jour tout simplement. Veuillez m'excuser si mon plaisir n'est PAS d'être réveillée à 7 heures tapantes du matin par les lourds pas de ma sœur sur le parquet alors que j'ai dû à l'improviste dormir sur un matelas étalé sur le dit parquet à cause du squattage intempestif de ma ma grand-mère paternelle. 7 heures! Je suis une marmotte et on ne fait même pas l'effort, le jour le plus gentillet de l'année (soi-disant) d'attendre au moins 8 heures pour daigner réveiller la maisonnée. Mais non, c'est trop demander! Surtout après une mauvaise nuit. J'aurais su, j'aurais réveillé tout le monde à six heures moins dix du matin. Bref. Autant dire que l'esprit de noël ne flottait pas dans mon entourage immédiat le 25 décembre. J'étais même plutôt cassante, il m'a fallu au moins une heure pour commencer à être à peu près aimable.

Hors de ça, je déteste la période juste après noël et juste avant le premier de l'an, c'est une période que je trouve stressante. Tu appréhendes les repas de famille accompagnés de cris et de cadeaux, et de blagues lourdes de ton oncle qui commence à être imbibé.  Et j'ai un peu peur de la soirée du premier de l'an où je vais animer une soirée avec le matos d'un pote à mon père que je gère plus ou moins bien... Bref. Et les partiels au retour des vacances ne sont que la cerise sur le gâteaux.

Je déteste ces vacances et particulièrement les fêtes de fin d'année. Malgré tout, je vous souhaite d'en profiter, si je n'aime pas ma famille et l'ambiance, j'espère que vous, vous allez apprécier. Bisous!

9 décembre 2013

Uniques et heureux de l'être.

"Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadés que vos convictions sont uniques, les vôtres, même si on les trouve anormales ou impopulaires et même si le troupeau dit: c'est mal."
Professeur Keating, Le Cercle des poètes disparus.


2 décembre 2013

Coloration

Bon, voilà déjà quelques mois que je vous embête avec mes histoires de rousseurs. J'ai encore essayé, cette fois-ci chez moi. Boooon... Comment dire? Je me suis plantée, déjà je n'avais pas de pinceau alors me voilà en mode gant et gadoue à me tartiner le produit sur les cheveux, à la main. Vive la travail de sagouin mal réparti sur la surface du cheveux. Deuxième problème: Je n'avais donc pas de pinceau donc j'ai décidé que faire précisément les racines puis le reste relevait de l'impossible, c'était le cas, mais du coup, mes racines sont toujours magnifiquement visibles et ce, bien mieux qu'avec mon ancienne colo qui était presque semblable à ma couleur naturelle (compter une nuance cuivrée en plus). Bon.
C'est la couleur que j'essaye d'atteindre, j'en suis encore loin avec mes reflets cuivrés...
J'ai compris la leçon : primo, je veux une couleur plus claire donc mélange 1:2 avec l'oxydant et pas 1:1 comme j'ai eu le malheur de faire, mes amies ne voient même pas la différence ; deusio: acheter un pinceau (ce ne sera pas du luxe) ; tertio: attendre juste avant les fêtes avant de refaire l'essai pour ne pas tuer mes cheveux en deux semaines chrono. Je sens que l'attente va être longue... et je ne suis pas réputée pour ma grande patience.

Bref, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même mais en tout cas, je suis contente d'avoir pu trouver une bonne solution pour mes cheveux, et à moindre coût en plus! Que demander de mieux?

1 décembre 2013

Ah... Noël... Le temps des petites clochettes tintinnabulantes et des magasines harceleurs...

Voilà, je crois que presque tout est dans le titre, ces derniers temps je commence à détester noël. Pourquoi?
Je ne peux pas mentir, j'aime l'idée mais voyez-vous j'ai la sensation que depuis déjà plus d'un demi-siècle, le vrai esprit de noël s'échappe lentement mais surement pour devenir une simple excuse pour consommer à foison. Notre putain de société de consommation est en train de pourrir toute la beauté d'un fête qui était à l'origine là pour rassembler les familles même lorsque l'on était pas croyant! Maintenant, les enfants ne pensent qu'à leurs cadeaux et à leur calendrier de l'avent plein de chocolats ou de playmobiles. Tout est logique. Cette fête me sort par les trous de nez. C'est aussi la fête ou les hypocrites font genre qu'ils vous aiment bien pour avoir un putain de cadeau!! Mais où est l'intérêt? C'est quasiment pareil que lorsqu'enfant vous apportiez un paquet de bonbons à l'école pour votre anniversaire et que tout ceux qui crachaient sur vous toute l'année devenaient des enfants de chœur rapaces pour en avoir. (Chose auquel j'ai vite mis un terme en amenant un petit paquet et en envoyant bouler tout les importuns.)
Bref.
J'en viens à ne plus aimer cette fête, je n'en vois plus l'intérêt, elle me semble vide et terne, les gens en font trop. De plus, je sais maintenant qu'elle est aussi là pour faire oublier le solstice d'hiver qui est une célébrations païenne et donc interdite mes enfants voyons! Les païens sont dangereux, ils vont venir vous faire du mal dans votre sommeil! Croyez plutôt en ce gros monsieur avec une grosse barbe qui va passer la cheminée, entrer par infraction chez les gens pour manger des cookies et déposer des cadeaux au pied du sapin, cadeaux que vos parents auront très gracieusement acheté! Sans oublier qu'il portera un costume sponsorisé par une marque américaine que vous connaissez bien!

Bref.
Tout ça pour dire que j'en ai marre de voir des publicités pour noël deux mois avant la fête, le lendemain de la Toussaint, et que si je pouvais je ferais ma petite révolution contre ça. J'aimerais bien ne plus la fêter avec ma famille, genre si je pouvais je choisirais plutôt la famille que je me suis créée (traduction, mes amis) et on ne serait pas obligés de s'offrir des cadeaux. Ce serait juste pour le plaisir d'être ensemble. Mais je suis encore sous la tutelle parentale, j'ai pas de chez moi où je peux me terrer autre que la maison familiale et je n'ai donc pas je choix. Et je déteste ça. Quand je pourrais, d'ici quelques années, et que j'aurais de bonnes raisons pour ne pas revenir (genre, la distance, les études,...) et bien je le ferais comme je le sentirais et au diable "les traditions"!

Voilà mon coup de gueule pré-noël. Bientôt la seconde partie avec celui post-noël qui a de grandes chances d'arriver très bientôt (dans vingt-cinq jours, voire vingt-six).

22 octobre 2013

Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres.

Voilà, tout est dit dans le titre: je sature, j'en ai marre, ras le bol, basta!

Personne ne respecte plus personne, plus rien, personne n'est capable de se remettre en cause, personne n'assume ses actes, ses erreurs, c'est insupportable! Et le pire, je dis bien le pire, c'est qu'en général, ce sont ceux qui sont censés nous élever avec droiture et intelligence qui agissent ainsi. Et ça, c'est absolument horripilant!

Que cela soit dit, je suis une ado, j'ai 17 ans, je suis encore loin d'être une adulte responsable et capable dans toutes les situations d'assumer ses actes ou ce qui pourrait m'arriver. Mais je peux d'ors et déjà assumer mes paroles si besoin en est et là, j'en suis heureuse. Du haut de mes dix-sept années de vie j'ai parfois l'impression de mieux comprendre le monde que certains adultes. Impression qui s'est renforcée lorsque je me suis vue obligée de prendre les transports en commun quotidiennement.

Encore aujourd'hui, j'ai pris le bus et un homme râlait de fort peu délicate façon. "Je suis en retard." "Putain de bus qui s'arrête à tout les arrêts." "Putain mais j'suis en r'tard il peut pas se bouger ce con?!" "Il va encore s'arrêter, fais chier." Et j'en passe et des meilleures. Lorsqu'il fut temps pour moi de sortir et que je l'entendis de nouveau insulter le bus, les utilisateurs autre que lui et presque le chauffeur, j'ai saturé et je lui ai balancé les quatre vérités tout en essayant de rester calme et polie. Peine perdue quand il s'est mis à beugler comme un goret. "J'ai pas qu'ça à faire moi! J'suis en r'tard et l'bus s'magne pas! Ta gueule connasse!" J'ai réussi à lui dire que le bus ne lui appartenait, qu'il n'avait pas à se plaindre et que s'il ne voulait pas être en retard, il n'avait qu'à prendre le bus plus tôt. Rien à faire, c'était de la faute aux autres utilisateurs qui avaient le malheur de vouloir descendre aux arrêt précédant le sien. J'en ai eu marre, comprenant que mon vis à vis était aussi bouché qu'incapable du moindre savoir vivre et je suis descendu sous ses hurlements à mon encontre et à celui du bus. Je l'entendais encore à l'extérieur, sachant les portes fermées. Le chauffeur a tenté de le calmer, sans succès d'après ce que j'ai pu voir.

J'en étais toute tremblante d'indignation et de colère. J'ai fermé les yeux pour me calmer tout en discutant avec une femme d'une cinquantaine d'année qui attendait à mon arrêt et qui avait vu la scène se faire sur le manque de savoir vivre en communauté de plus en plus flagrant de nos jours, que ce soit dans la rue, dans un immeuble, ou bien dans les transports en communs comme ici.

J'ai conscience de n'avoir sûrement pas amélioré les choses, voire de les avoir envenimer, et je m'en veux un peu de ne pas avoir réussi à me taire, mais j'ai le sang chaud, c'est une mauvaise excuse, je sais mais parfois il y a des trucs que je ne peux supporter. Et puis Merde! S'il voulait râler, qu'il le fasse discrètement, sans déranger les autres utilisateurs du bus, qu'il le fasse dans sa tête ou bien qu'il marche pour se changer les idées. Et qu'il n'agresse pas sans raison ceux qui ne le connaissent ni d'Adam ni d'Eve et qui ne lui ont absolument rien fait sinon lui offrir un service (comme le chauffeur)!

C'est inadmissible d'être aussi obtu et... et... Je ne trouve même plus mes mots. Le pire, et j'en ai totalement conscience, c'est que ce n'est qu'un exemple de mon expérience personnelle. Je sais, et ça m'effraie, qu'il y en a tout les jours, partout en France et dans le monde. C'est horrifiant. Ça me rends folle!

Lorsque je suis en retard, je n'embête pas les autres avec mes problèmes. Tant pis, je suis en retard, je relativise. J'ai l'impression, aussi jeune que je puisse être, d'être parfois plus sage que beaucoup d'adultes que je croise au quotidien. Et j'ai horreur de ça. Ce n'est pas logique, ce n'est pas normal, c'est fatiguant nom d'une pipe en bois!

Voilà, j'ai piqué ma gueulante, veuillez m'excuser mais il fallait que ça sorte et tant qu'à faire, autant que vous compreniez mon point de vue sur ce maudit sujet.

13 octobre 2013

Comment dire que je suis une puce? Ah oui, excitation et félicité!


Doctor Who, Star Trek... C'est derniers temps je suis plongée dans ces séries SF si géniales! Je n'ai pas encore commencé de regarder Star Trek mais l'une de mes amies de la fac est une fan incontestée donc j'ai l'impression de bien connaitre à force de l'entendre en parler. Quant à Doctor Who... Je regarde, j'adore et je ne m'en lasse pas, c'est juste génial et tellement plein de folie!! Un bonheur!



Hormis ces petits voyages dans un monde peuplé d'extra et d'intra-terrestre, je me plonge de plus en plus dans la littérature et la déguste à petites bouchées. J'ai lu Au Bonheur des Dames d'Emile Zola et comment dire? J'adore. Tout ces détails, ce foisonnement de vie et de couleurs, de pleurs et de joies... Un pur moment de gaieté dans une époque qui n'est pas la mienne, une vraie immersion. Cet homme était un génie de l'écriture descriptive!

Pour résumer, je m'amuse comme une petite folle à la fac, avec mes amis et les cours, et certains livres que je dois lire, je suis en mode passionnée 24h/24 et ma vie est belle! Je stresse, je cours mais je profite donc c'est cool et je me relax aussi un peu (il faut bien de temps en temps).
Oh! Et je me suis inscrite à l'association de théâtre de ma fac, j'ai hâte d'être à la réunion de rentrée demain, y'a l'air d'y avoir une super ambiance et ça m'enchante d'y aller! Je le sens super bien!

EDIT: C'était super bien et l'ambiance était cool et détendue, comme j'aime. On a un bon petit groupe, on a commencé faire connaissance... C'était parfait!


16 septembre 2013

Rentrée

Je suis entrée à la fac, c'est bon, je suis dans la place. Et j'adore.

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles mais j'attendais d'avoir eu un petit temps d'adaptation à l'université pour vous donner les impressions.

Déjà, j'ai environ cinquante minutes de bus pour rejoindre la fac. Autant dire que j'ai de la chance d'être en section Lettres et d'avoir plein de bouquins à lire pour m'occuper. J'ai pas tant de cours que ça, mardi et mercredi notamment sont mes jours les plus légers (rien le mardi, entre autre). D'un autre côté, j'arrête pas le lundi et le jeudi, ça compense, c'est mal répartis et avec les trajet aller et retour, mes journées sont plus que bien chargées mais c'est pas grave. Je suis heureuse.

Les cours sont passionnants, j'ai une montagne (et je n’exagérè pas, je me sens submergée) de livres à lire ou à consulter en rapport avec les cours, j'ai plein de travail personnel à faire et je compte bien m'y atteler avec application. Je déplore la batterie minable de mon ordinateur portable qui tiens à peine une heure et le peu de prises électriques dans les salles et les amphis. J'ai déjà la sensation d'avoir trop de travail et pas assez de temps pour l'accomplir mais je suis infiniment heureuse d'être là où je suis.

J'ai découvert que j'aimais Voltaire, pas ses contes philosophiques (je crois que je suis définitivement allergique) mais plutôt ses Lettres Philosophiques, que je trouve excellentes de clarté et d'ironie. J'adore l'ironie.

J'ai rencontré des gens. Le deuxième jour, celui où ils nous présentaient les associations de la fac. Nous regardions en même temps la liste de sports proposés et nous nous sommes figées face à un sport au nom étrange et intriguant : la danse Bachata. Ignorantes que nous étions sur cette danse, nous avons commencer un délire impressionnant sur la danse, une secte associée, et des prêtres machiavéliques... Cette danse nous ayant permis de faire connaissance et de nous souder face au danger, nous nous sommes découvert de nombreux points communs (et quand je dis ça, c'est un euphémisme pur, nous avons tant de points communs (tout en restant différentes) qu'il serait plus intelligent de faire une liste de nos réelles différences). Nous avons finalement discuté tout l'après-midi, rejoins le centre ville ensemble et continuer à parler autour d'un milkshake à la fraise tagada jusqu'à ce que nous nous inquiétons des horaires de bus pour rentrer chez nous.

Après avoir partagé tant de choses et malgré le fait que nous ne suivons pas toutes les même filières, nous essayons de nous voir régulièrement, de manger ensemble et de s'amuser tout simplement. Sans oublier notre travail bien sûr...

Bref, avec tout ça, mes semaines sont plus que remplies et comme j'ai bossé tout le week-end, j'ai l'impression de ne pas avoir une seule minute à moi (bon d'accord, j'ai pris le temps d'écrire cet article! Zut... Je me suis fait chopée... Ou puis-je me planquer?!) mais je suis heureuse de pouvoir ainsi profiter de ma vie étudiante, même si les horaires de bus m'empêchent de faire des soirées au delà de 20h30... C'est usant... Mais je m'épanouis!

Que demander de plus?

PS: Aujourd'hui j'ai appris à conjuguer le présent de l'indicatif. Non, je ne plaisante pas, j'avais l'impression d'être en CP...

28 août 2013

Qualité? Oui! Cher? Non...

Mon blog n'a pas pour vocation d'être un blog beauté ou approchant mais de parler de ce qui me plait et de me permettre de partager des réflexions sur divers sujets.

Mais je vais faire une exception.

Je suis pas mal de blogs beauté ces derniers temps et j'ai donc beaucoup entendu parler des magasins Kiko, comme tout les autres magasins intéressants et moins chers que Sephora, je m'imaginais qu'il n'y en avais pas près de chez moi. Grossière erreur. Il y en a un. Et je suis fane à cent pour cent.

L'avantage de Kiko, c'est le rapport qualité/prix. Leurs fards sont d'excellente qualité et pour pas trop cher si on compare à la plupart des autres marques potables. J'adore particulièrement les fard à paupière, j'ai même craqué pour une des palettes de leur dernière collection limitée DarkHeroine (que j'avais pu découvrir grâce au blog Lodoesmakeup). Leur pigmentation est vraiment très bonne et le prix est très abordable. C'est ce qui m’intéresse.
J'aime le maquillage voyez-vous, comme beaucoup de filles, mais je ne suis pas le genre à y mettre toutes mes économies. Pour moins de quarante euros j'ai pu constituer la base d'une trousse de maquillage pour moi. (En sachant que je ne maquille que mes yeux : je compte les pinceaux, une palette et une base, plus du démaquillant.) Peu de magasins de beauté peuvent se targuer d'offrir le même genre de choses à leurs clients.

Bon après, je n'ai pas acheté tout le magasin. Mais pour des produits de bonne qualité, je trouve ça abordable et ce n'est pas désagréable. D'autant que leurs packaging sont sobres comme je les aime.

Tout ça pour dire que la marque Kiko m'a conquise. Reste à voir (si un jour l'envie me prends d'acheter des rouges à lèvres ou d'autres choses) si la qualité est la même pour tout les produits.

24 août 2013

Spiritualité

Je lis dernièrement beaucoup de sites et de blogs concernant le paganisme et toutes les pratiques associées. Et j'ai la sensation de trouver des réponses aux questions que je m'étais toujours posées. J'ai toujours aimé ça, cette façon tranquille et emplie de respect de voir la nature et ses bienfaits, au travers de la cuisine, de la méditation, ou de la symbolique des choses. Je n'ai jamais aimé les rites religieux catholiques, les trouvant trop longs ou trop... grandiloquents. Je n'irais pas jusqu'à dénigrer cela, comme toute religion, c'est beau dans le fond et il m'est arrivé d'entendre des citations bibliques pleines de bon sens et pouvant signifier quelque chose de clair pour n'importe qui mais je n'aime pas la pratique générale.

D'un autre côté, j'adore les églises et leur architecture. Ce sont toujours des endroits calmes. Je crois que, d'aussi loin que je me souvienne, elles m'ont toujours fascinée en elles-même, sans pour autant les associer au culte catholique. De plus, ma curiosité naturelle fait que j'aimerais aussi découvrir les autres approches du christianisme et des religions. Je veux dire, j'aimerais bien assister un jour ou l'autre à une cérémonie orthodoxe ou protestante, même anglicane. Et bien sûr, si je pouvais, j'aimerais aussi voir une cérémonie juive et musulmane (même si je sais cela impossible ou très difficile). Je ne parle pas des autres religions car dans tout les cas, ça m'intéresse; l’hindouisme, le bouddhisme et toutes ces religions asiatiques dont on sait si peu de choses... En bref, ce qui m'intéresse réellement dans tout ça c'est l'approche spirituelle.
Je ne pourrais renier mes origines, je suis européenne, je descend des bretons d'un côté de ma famille (si l'on considère que Nantes est bretonne, ce qui, historiquement parlant, semble être le cas). La culture celte m'a toujours fascinée, j'ai rêvé d'aller sur ces terres moi-même, seule, et d'y découvrir (ou du moins tenter) pourquoi elles ont inspiré autant de légendes et de contes si merveilleux. J'ai toujours aimé les histoires du cycle Arthurien et plus précisément celles concernant les fées et Merlin. Je n'ai pas encore pu le faire mais je garde espoir. Et j'ai voulu découvrir cette culture plus avant dès mes dix ans (où j'ai commencé à me poser des question sur ce que je devais croire ou choisir de croire (ça peut sembler précoce maintenant que j'y pense)). Bien sûr, au début, ça c'est limité à comprendre la symbolique des arbres... (Et ça m'a permis de prendre encore plus de recul à propos de la chrétienté, vous saviez que la raison (supposée mais j'y crois quand même parce qu'elle a été renforcée par les paroles d'un étudiant en théologie de ma connaissance avec qui nous avons parlé du cours sur la création) pour laquelle le fruit défendu est prétendument une pomme?
Je vais vous sortir toute la théorie. Dans la Bible, (et j'ai vérifié dans plusieurs édition) il n'est pas précisé quel fruit est Le fruit interdit. Historiquement parlant, (et géographiquement) tout l'Ancien testament se déroule dans le croissant fertile, en Mésopotamie. Dans cette région du monde, à l'époque et même maintenant, il ne pousse aucun pommier de façon naturelle, c'est un arbre européen. Par contre, il est plus que probable que "l'arbre de la connaissance" soit un figuier. D'autant qu'il est dit dans la Bible qu'Adam et Eve cachent leur nudité avec des feuilles de figuier. Alors pourquoi parle-t-on de pomme? Parce que (et je ne veux pas me lancer dans un débat sur l'histoire sanglante de la religion catholique car je pars du principe que toute culture qui a voulu s'imposer aux autres en a forcément détruit ou dévié d'autres) les chrétiens, en envahissant toutes les régions celtiques, ont voulu convertir tout le monde (au risque de me répéter, c'est historique) et comme le pommier était l'un des arbres les plus important de la culture celte, ils ont laissé entendre que c'était l'arbre du péché. Et c'est resté. Regardez aujourd'hui, tout le monde en est convaincu! Même certaines séries le reprenne sans remords, je pense notamment à Desperates Housewives où l'on aperçoit une pomme tomber d'un arbre et atterrir dans la main d'Eve dans une référence assez claire au fruit défendu.
Je me recentre maintenant sur mon sujet principal. Désolé pour la digression...
Donc, j'ai toujours aimé ça. Il y a deux-trois ans, j'ai commencé à apprécier aussi tout ce qui touchait à la recherche de mon moi intérieur et donc, je me suis passionné pour le bouddhisme. J'ai appris à faire la part des choses concernant cette pratique, je ne tente pas de trouver le Nirvana mais j'aime la méditation, la concentration sur l'énergie qui circule dans mon corps. J'aime pouvoir me sentir vivre et pouvoir me concentrer sur ce qui fait de moi un être vivant et simplement un être vivant, rien d'autre de plus ou de moins qu'une créature pensante et mouvante. Je médite toujours assez régulièrement, particulièrement quand j'en viens à ne plus tenir en place ni me sentir à ma place nulle part. Je peux vous assurer qu'avant le bac, j'ai pas mal médité et ça m'a fais énormément de bien. Au sortir de chaque séances (je ne cherche pas à méditer des heures, parfois dix minutes me suffisent pour me sentir bien/mieux) je me sens toujours calme, vide (mais dans le bon sens du terme) et entière. C'est difficile à décrire, je suis... sereine, oui c'est ça : sereine.
Donc je médite et j'aime me poser et observer la nature, quel que soit le temps. Parce que la nature (et j'habite en pleine campagne alors c'est génial pour ça) est un tout et que je suis capable de la contempler des heures sans jamais me lasser. J'ai souvent essayé de prendre des photos pour montrer ma vision sur l'émerveillement qu'elle me procure sans cesse mais je n'y arrive jamais. Dans ces cas là, où j'ai le besoin d'exprimer mes sentiments, j'écris. Et je partage (même si ce n'est qu'à une feuille de papier) tout ce que je peux ressentir à son contact. C'est la raison pour laquelle j'ai toujours dans mon sac un petit carnet où j'écris mes pensées. Et c'est fou le nombre de petits textes qui s'y trouvent et qui parlent de nature, ou de gens. Car je compare souvent les personnes que je croise à des paysages, c'est parfois approprié...
Ce qui m'intéresse dans le paganisme c'est ce rapport spirituel à la nature. Je ne pense pas que je serait du genre à suivre tout les rites ou a respecter à la lettre toutes les croyances et superstitions qui tournent autour parce que depuis toute petite, les superstitions les plus tenaces m'ont toujours laissé de marbre et je ne vois pas pourquoi je devrais me forcer à en tenir compte. Par contre, ces histoires de Kitchen witch et ce rapport à la nourriture et à son partage m'interpelle. Et ces quelques rituels associés comme le partage de la coupe de vin ou autres... Oui, j'aime, et je pense que ce sont ce genre de symboles simples que je mettrais en pratique quand je pourrais le faire. Bien sûr, il m'est impossible de réaliser cela aujourd'hui ou même demain car je vis avec mes parents et même en faisant la cuisine comme il me chante, ils ne comprendraient pas et se moqueraient de moi, parfois même méchamment. Tant que je ne pourrais choisir les produits que je vais cuisiner et la façon de les cuisiner sans me sentir contrainte par telle ou telle chose qui ne plait pas à telle ou telle personne de ma famille, et bien... je ne pourrais pas mettre en œuvre mes découvertes. (Cette histoire du "je n'aime pas" est véritablement contraignante chez moi puisqu'il faut souvent faire doublement la cuisine pour satisfaire tout le monde.)

Je veux expérimenter, voir, goûter et sentir la différence si différence il y a. Parce que lire ne me suffit pas, j'aime toucher et faire pour vérifier les assertions de mes lectures. Mais j’attends aussi d'être dans le bon état d'esprit et je sais que c'est important. Je verrais donc ça plus tard, quand je serais prête. Mais je compte mettre en pratique ce qui m'a toujours fasciné. Je regarde peut-être cela avec des yeux d'enfants mais j'ai le temps d'évoluer et de les voir avec un autre regard.Et c'est cela aussi qui m'intéresse. 

Et puis c'est quelque chose de tellement beau et tranquille dans son approche au monde...

11 août 2013

Ne dénigre pas ton prochain...

On me dit souvent que je suis idiote, sans expérience de la vie pour juger de certaines choses. Mais je ne peut m'empêcher de penser que j'ai le droit, comme tout le monde, de donner mon avis. Ceux qui diront le contraire sont ceux qui n'accepteront pas mon opinion. Tant pis, je ne compte pas gaspiller mon énergie et mon temps pour eux. Du haut de mes dix-sept ans, j'avoue n'avoir pas beaucoup vécu, avoir encore beaucoup de choses à comprendre, apprendre et découvrir. Mais j'ai déjà pu mûrir certaines pensées dans mon esprit.

Je comprends bien, je pense, de part mon passé, très bien tout ce qui concerne la différence et l'intolérance. Surtout en milieu scolaire. Depuis toujours à l'école j'ai été bafouée, insultée, moquée, avec méchanceté et médiocrité. J'ai surmonté ça, en devenant presque insensible aux remarques. Mais il m'arrive d'être rancunière et par là même, je juge (et souvent méchamment) ceux qui, un jour ou l'autre, m'ont jugée. Je le sais, je l'assume, mais j'ai une bonne mémoire, au grand damne de certains qui reviennent avec de doux sourires et des paroles exquises vers moi. Je les envoie paitre. Je les juge avec un regard réduit sur les saloperies qu'ils m'ont servie pendant des années. Même si ça date. Je n'ai pas autant de recul que je le souhaite sur cela. J'ai encore du travail à faire sur moi-même, mais je le sais.

Par contre, hormis ces gens de mon passé, je suis très ouverte et je me fiche des différences entre les gens. Me sentant un peu gênée lorsque l'on en parle (parce que ça finit toujours comme sujet de conversation) mais à l'aise avec les gens qui le subissent. Je me revendique comme originale. Si, extérieurement, je ne le suis pas suffisamment pour que les gens me remarquent dans la rue, dans mon mode de pensées, j'ai l'impression de parfois trop l'être.

Je ne dénigre pas ceux qui sont différent, ni les roux, ni les gays, ni tout ceux qui sont victimes de discrimination ou de racisme pour n'importe quelle raison même si ce n'est que l'histoire d'un nez disgracieux parce que tout ces gens sont géniaux si on y regarde plus profondément. J'avoue subir encore les affres de mon éducation et me méfier de certains plus que de raison mais je m'efforce de changer car je pense que c'est ainsi que l'on peut améliorer les choses.

Je me bats (oralement) contre les gens qui dénigrent. Ceux de ma famille (qui en jouent et qui se moquent de moi, et s'amusent à me faire sortir de mes gonds -vous ai-je déjà dit que j'étais très impulsive?-), mes amis (même s'ils sont rares à être dans ce cas là), et tout les gens que je croise si besoin est. Mes parents m'interdissent d'aller à des manifestations car ils ont peur que je sois fichée par la police si je m'y rends (alors que je ne suis certainement pas le genre à finir par brûler des voitures ou casser des vitrines) alors je n'ai toujours pas pu, même si ce n'est pas l'envie qui me manque.

Je sais que ce que je fais n'est rien, que je ne suis qu'une goutte d'eau dans une immensité, que je vais à contre courant, mais je mourrais de déprime si je ne montrais pas ce que je pense. Parce que c'est aussi ce que je suis et que je ne peut rien y faire, sinon espérer qu'un jour, peut-être, tout le monde suive le même courant que moi, les autres gouttes d'eau autant que les gros poissons. Et j'ai conscience que c'est en y allant petit à petit que l'on peut faire changer les choses dans le bon sens du terme.

J'ai conscience de ne pas être parfaite, mais qui l'est?

Nous sommes tous humains, vivants et ayant des sentiments aussi divers que nous.

6 août 2013

Changement? Mais oui, bien sûr...!

C'est bon, cela fait une semaine que je suis rousse... Pas une super beau roux pétant, plutôt un foncé aux reflets rouges. Oui, je n'ai pas osé, je n'ai pas osé m'imposer et choisir une couleur plus voyante alors que c'était mon désir premier. Pourquoi? J'ai encore trop peur du regard des autres, de leur jugement. Et le fait d'avoir mon père qui déprécie directement mon choix arrivée à la maison n'aide en rien.
Évidemment mes chers amis, je suis devenue rousse (donc je pue ect.) pour cacher ma blondeur!! Ouh ouh! Lapidez moi!
Sa bêtise m'exaspère chaque jour qui passe...

Alors je verrais bien d'ici quelques mois ou quelques années si j'arrive à mieux m'accepter et à avoir plus confiance en moi, j'essayerais de nouveau, et cette fois j'irais franco. Sait-on jamais, d'ici là, peut-être voudrais-je du bleu ou du violet...? (Bon d'un autre côté, j'ai toujours, aussi loin que je me souvienne, voulu être rousse donc je ne pense pas que ça va changer.)

Dans tout les cas, ma couleur est si foncée et si peu différente de la base que les gens remarquent d'abord ma nouvelle coupe (un carré plongeant, avec mes cheveux bouclés c'est génial) puis ma couleur. J'ai décidé de m'en amuser, de toute manière j'ai fait ça pour moi, pas pour eux. C'est un choix personnel et réfléchi. Enfin, je crois. Non, je ne vais pas commencer à douter.


Et puis, de toute manière, quand je serais forcée de refaire ma coloration (ça arrivera bien à un moment ou à un autre) je pourrais choisir une teinte plus vive chez le coiffeur, ou m'acheter un semi-permanent et essayer... 

En attendant, je patiente et vois comment mon avenir capillaire se prépare, comme disent si laconiquement nos amis anglais : "Wait and see".

30 juillet 2013

Faut-il avoir peur de la mort?

L'autre jour, il était à peine une heure du matin et j'étais tranquillement installée dans mon lit douillet en train de chercher le sommeil en vain quand cette question m'est revenue en tête. Mettons les choses au clair, c'était une des sujet de bac blanc de philosophie sur lesquels j'ai réfléchi cette année et disons qu'il m'avait interpellé, suffisamment pour me revenir tout à coup à l'esprit en pleine nuit en tout cas. Je compte y répondre mais en utilisant le moins possible la technique que m'a enseigné mon prof car elle est trop contraignante à mon goût.

Déjà, "faut-il"? Est-ce notre devoir de craindre la mort? Selon moi, non. Mais l'homme craint la finalité car elle est effrayante, car il ne sait et ne saura jamais ce qui se passe après (en imaginant qu'il s'y passe quelque chose). C'est cette peur de l'inconnu qui se révèle à travers celle qui nous oppresse toute notre vie. Les enfants ont peur de l'orage ou du noir car ils ne comprennent pas le premier et ne savent pas ce que cache le second.
Donc, on ne doit pas avoir peur de la mort mais sa finalité et l'incompréhension qu'elle suscite chez l'homme effraie. C'est instinctif et c'est le cas chez tout les animaux.

D'un autre côté, les suicidaires ont-ils réellement peur de la mort? Ou considèrent-ils que celle-ci est une solution comme une autre? Après il y a de nombreuses raisons qui poussent au suicide et, n'étant pas psychologue, je ne vais pas m'amuser à toutes les citer. Mais je tiens à faire remarquer que la religion (quelle qu'elle soit) aide les gens à ne pas trop craindre la mort. Donc un suicidaire très catholique ne se suicidera pas car il aura peur de l'enfer en revanche, s'il se retrouve dans une situation ou il a conscience qu'il va mourir, il vas se laisser aller sans trop d'inquiétude car il sera persuadé qu'il atterrira au paradis. C'est un exemple comme un autre, je ne tiens absolument pas à déclencher un débat sur le religion, ce n'est pas mon but, c'est juste un exemple intéressant. Je pourrais aussi parler du bouddhisme et du cycle des réincarnations. Eux sont persuadés qu'il ne mourront jamais vraiment puisqu'ils reviendront encore et encore sous une autre apparence sur terre, en gros.

On entends souvent des choses du genre : "Il a eu une belle mort." ou bien "Il était vraiment trop jeune pour mourir." Oui... et non. Une belle mort ce serait quoi? Mourir dans son sommeil? Il y a quelques siècles, une belle mort c'était plutôt mourir au combat ou rien. Par exemple. La "belle mort" est subjective. Cependant, il est vrai qu'en général, ce n'est pas quelqu'un qui est mort du cancer dont on parlera comme ça. Et mourir jeune, oui c'est triste, surtout qu'avec la durée de vie qui s'allonge dans nos pays c'est plutôt horrible de voir partir un fils avant un père mais c'est ainsi. Et tout ceux qui pensent être capable de ramener les morts à la vie en se la jouant Docteur Frankenstein peuvent aller se rhabiller, c'est impossible. Le cryogénisation (ou l'art de congeler les gens) n'est qu'une idiotie sans nom. Ils vont jusqu'à uniquement conserver la tête des défunts dans l'hypothèse de le résurrection. (Bah oui c'est bien connu, tant que le cerveau tiens le coup, on peu revivre.) C'est peu-être défaitiste ce que je vais dire mais il faut accepter les malheur de la vie, notamment la mort d'un proche quel que soit son âge, et ne pas perdre la notre -de vie- à le pleurer. Je ne pense pas que ce soit une solution. Profiter de la vie est primordial et accepter sa mort aide à cela.

"Hey! Je vais mourir un jour! Mon corps va refroidir et se décomposer et je ne peux rien y faire! Alors sortons ce soir, j'ai envie de profiter de chaque instant que je peux glaner avant que ça n'arrive. Autant que ce soit le plus tard possible mais peu importe, j'aurais aimé, ri, appris, pleuré, souffert, en bref, j'aurais vécu."

Et puis, est-ce que l'immortalité que beaucoup recherchent n'est pas incohérente ou idiote? N'enlève-t-elle pas toute saveur à la vie car celle-ci n'aura, justement, pas de fin? Si tu es un insatiable curieux, que tu souhaites tout savoir sur tout, avoir le temps de lire et d'apprendre tout, oui, le prolongement de la durée de vie -voire l'immortalité- peut t’intéresser. Mais parlons sérieusement, Qui? Qui serait assez fort pour accepter un tel marché et voir mourir tout ceux qu'il aura rencontré et aimé les uns après les autres tandis que lui subsiste pour amasser tout les savoir du monde? Et s'il ne correspond pas à ma description? L'immortalité, ce n'est pas une solution. Alors pourquoi diable les chercheurs du monde entiers cherchent-ils à l'atteindre?

Je prends l'exemple qui m'a obsédé durant toute l'épreuve que j'avais passé, il peut paraitre ridicule mais je le trouve juste:
"As-tu peur de la mort?" Dit le capitaine Davy Jones dans Pirates des Caraïbes. Quelle question! Dans la scène à laquelle je pense, il y a des rescapés d'un naufrage (dont l'un des héros mais c'est pas important). L'un d'entre eux, une croix entre les mains, assure que non, il est aussitôt tué. L'autre dit "oui" et est intégré à l'équipage de Jones. Mais il deviendra monstrueux et sera condamné à toujours servir le capitaine. Sa peur l'a conduit à subir quelque chose de pire que ce qu'il appréhendait en premier. Dans ce cas, l'immortalité est un drame. Alors ne vaut-il pas mieux mourir et être heureux d'avoir vécu?

L'immortalité peut devenir une malédiction... Dans ce cas, autant rester un être fini. De plus, je me vois mal vivre des siècles. Je pense que je serais incapable de le supporter. Et vous?

Il y a aussi des gens qui refusent de vivre de peur de mourir. Je ne suis pas claire? J'explique: Ces gens là passeront leur vie à ne pas faire des choses pour ne pas risquer de mourir. En gros, ils ne vivent pas. Ils restent enfermés chez eux, sans portable puisque les composants peuvent donner le cancer et le cancer, ça tue, sans ordinateur, télé et autre technologie pour les mêmes raisons. Il sortent en mode furtif pour allez chercher à manger et encore! Il se privent de beaucoup de choses parce qu'il y a des pesticides et que ça peut rendre malade et la maladie entraine forcément la mort, c'est bien connu, même les rhumes. Ils ne conduiront jamais rien puisque la voiture peut tuer, ça vaut pour tout mode de locomotion à roues, même les tricycles. (même dans le jardin évidemment on sait jamais, si je tombe et que je me fais une commotion cérébrale) En bref, ils se pourrissent la vie et n'en profitent pas pour toutes ces raisons et d'autres encore. (Bon j'avoue, j'ai peut-être exagéré mais bon c'est quand même limite ça.)
Bien sûr, il sont peu-être devenus comme ça à cause de tout ce qu'on voit à la TV mais je ne me lancerais pas dans ce débat, ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui.

En bref, l'homme craint la mort mais à mon avis, il n'y est pas obligé. C'est son choix de ne pas faire certaines choses par peur de la faucheuse mais il faut juste qu'il apprenne à ne pas pousser le bouchon trop loin et se couper totalement du monde à cause de ça. Et évidemment, avoir peur de la mort peut, parfois, souvent, sauver des la vies.

(Les deux premières images viennent du site : Les céréales du dimanche matin)
(Il y a un article du même nom que le mien, très bien et plus succinct (et plus philosophique aussi) à cette adresse)

20 juillet 2013

Le zoo de Doué la fontaine

Bonjour la populace!
Je ne sais pas si vous connaissez le Bioparc de Doué la Fontaine mais je compte vous en parler aujourd'hui.

Bon déjà, c'est un zoo qui a été construit dans les années 60 dans une ancienne carrière troglodyte. Ça c'est pour poser les bases de la présentation. Ce genre de carrière pullule dans le coin où il est, on en extrait du falun, une roche ancienne qui recouvrait les profondeurs océanique il y a des centaines de milliers d'années et qui étaient très à la mode il fut un temps pour parer les maisons bourgeoises de la région.
Grâce à son emplacement et à la végétation du parc qui mélange les hêtres, les bouleaux et les chênes bien de chez nous avec le bambou et les fougères, il y a un véritable microclimat quand on y rentre. Il est très agréable d'en parcourir les allées même avec le thermomètre dépassant les 30°. Il y a aussi énormément de coins où coulent une eau claire sur les roches, il y a pas moins d'une douzaine de plus ou moins petites chutes d'eau. Bon, on ne peut pas s'en approcher à cause des barrières de sécurité mais c'est toujours agréable. De plus, pour atteindre certains coins du parc, nous devons traverser des grottes troglodytes où nous pouvons nous repaitre la fraicheur qui y règnent constamment, il y a aussi une ambiance toute douce et à la fois rêche qui s'en dégage... Enfin, j'adore.

Une des cavernes les plus agréables avec une cascade...

Un petit morceau de l'enclos des pandas roux.
Enfin, ce zoo est très fournis en animaux d'espèces diverses qui évoluent dans des espaces qui sont adaptés à leurs besoins et où ils sont très bien soignés. (Je sais on dirait une pub mais c'est la pure vérité) (bon, j’admets que les panthères des neiges, malgré leurs abris troglodytiques, ne sont pas vraiment faites pour les températures actuelles mais bon, c'est un zoo, rien ne peut être vraiment parfait) ( et ils font un travail monstre pour que tout les animaux soient heureux c'est impressionnant).


Je veux vous donner un exemple qui m'a toujours frappé : il y a quelques années, j'ai été au zoo de la Flèche qui se situe à plus de deux heures de route de chez moi (quand le bioparc est à à peine vingt minutes, mais passons) et j'ai vu leur enclos à girafes. Le choc. Elles sont parquées dans une enclos en bois à peine adapté, elles n'ont quasiment pas d'ombre et leurs boxes sont dans un grand bâtiment en bois dans une bout de leur enclos. C'était moche, et j'avais de la peine pour elles. Tandis qu'à Doué, elles sont dans un enclos de 4000m² creusé dans le falun. Leurs boxes sont situés, cachés du regard du public, dans des grottes conjointes et grâce à de nombreux morceau de roches qui s'élèvent toujours au cente de leur enclos, elles peuvent se cacher quand elles en ont marre des gens. Et leurs têtes sont à notre hauteur quand elles s'approchent de nous pour leur goûter de feuilles. De mon point de vue, les conditions sont bien meilleures.
La fosse aux rhinocéros, du moins le quart de celle-ci.
Mes petits chouchous : Les Gibbons siamang Oto et Lola.
Les loutres jouaient, c'était dur d'avoir de bonnes photos.
Bien sûr, les animaux sont en cages, c'est aussi le principe des zoo. Mais ils ont tous des enclos de taille adaptés à leurs besoins pour déambuler. Les loutres géantes ont un grand étang, les loup à crinière ont un vaste espace où ils peuvent courir sans problème, je ne parle pas de celui des guépards qui est très grand. Les rhinocéros ont eu le droit à un périmètre de deux hectares creusé dans le falun pour eux et quelques gazelles, un milieu aride avec un ou deux points d'eau parfait pour eux et qui reproduit parfaitement la savane africaine, les singes (quels qu'ils soient) ont un petit îlot à disposition qui ne manque ni d'arbres ni de structures où ils peuvent jouer en toute tranquillité.
Lui, il arrêtait pas de me tourner le dos, sale caractère!

Messire Condor vous salue.
 Je n'omettrais pas non plus le fait que la plus grande volière d'Europe s'y trouve. C'est une volière sud-américaine elle aussi creusée dans le falun. On y retrouve de nombreux perroquets, des ibis, des flamants rose, des manchots de Humbolt, quelques vautours, des autruches, deux fourmiliers, un condor et bien d'autres. Bien sur, la plupart des oiseaux sont totalement libres dans l'enceinte de la volière ce qui est donc à la fois captivant et effrayant, par exemple quand le condor (avec son envergure de 3m) te passe au dessus de la tête et se pose à moins de deux mètres de toi.


Vautour moine.
Grues demoiselles.
L'ancienne volière du zoo est toujours existante et se situe un peu plus loin, elle est plus petite mais tout aussi agréable. Il y a aussi maintenant la "Ferme des okapis" où évoluent des oiseaux africains à côté des okapis (qui sont trop choupinous), et il y a la fosse aux charognards où l'on peut voir de nombreux vautours qui, pour la  plupart, peuplent les montagnes européennes. Il arrive même que des vautours bloquent le passage pour sortir, dans ce cas il vaut mieux ne pas avoir peur. Et la curée des vautours est un moment impressionnant, ne serait-ce parce qu'ils viennent parfois essuyer leurs becs sur les jeans des gens ou qu'ils passent juste à côté du public pour aller manger. J'ai toujours été fasciné par eux.

Panthère des neiges.
Le zoo n'est pas ne reste sur les félins car il possèdent des léopards, des guépards, des lions et des tigres de Sumatra qui sont tous plus magnifiques les uns que les autres. Le lion n'a pas de queue (ou du moins n'en a plus), c'est assez drôle d'autant que la rumeur veut que ce soit sa lionne qui la lui ai mangée...
Ils sont très difficiles à photographier, ce sont les seules photos exploitables que j'ai pu faire avec mon compact.

Tortue géante des Seychelles.
Il y a aussi pas mal de reptiles comme un deux énormes boas, des iguanes et même des petits crocodiles. on y retrouve aussi pas mal de tortues dont les tortues géantes des seychelles. J'aime beaucoup celles-ci car elles sont impressionnantes et ont de grandes chance de nous survivre à tous.

Je n'ai pas cité tous les animaux, il y en a trop. Mais en bref, ce zoo est très diversifié, il cherche à avoir des animaux de toutes origines et est très impliqué dans la préservation des espèces menacées, la plupart de celles que l'on peut admirer dans son enceinte le sont. Il cherche d'ailleurs à renseigner les gens sur le problème causé par ces disparitions. Chaque enclos est pourvu d'un tronc d'arbre biseauté sur lequel est accroché un panneau explicatif qui donne le nom de l'animal, une gravure le représentant, ses principales caractéristiques (régime alimentaire, taille, poids, âge adulte, durée de vie, localisation dans la nature...) et son niveau de vulnérabilité (vulnérable, en danger,...). C'est, je trouve, une très bonne initiative pour sensibiliser les gens, y compris les plus jeunes. Pour ces derniers, il y a d'ailleurs un système de bornes cachées dans des troncs d'arbres qui posent des questions sur les animaux et auxquelles les enfants doivent répondre sur une fiche qu'on leur a donné. C'est très ludique et agréable car ça motive leur intérêt pour les différents espèces présentes dans le zoo.
Table de moulages pour les enfants, les blocs d'argiles sont vendus à l'entrée.
Borne ludique pour les enfants, ils doivent faire tourner le rondin de bois à l'intérieur pour répondre à une question.
Outre le cadre très agréable dont j'ai déjà parlé, les aménagements sont fait avec un effort dans le sens où il s'intègre dans le paysage sans s'y imposer. Tout est en bois, les toits des petits stands de nourriture et de boissons sont fait d'herbes dans un style très "cases africaines". L'utilisation du métal est très discrète ou du moins ce n'est pas la première chose que l'on remarque. ( si on fait abstraction des énormes poteaux métalliques qui soutiennent les filets pour empêcher les oiseaux de s'échapper, bizarrement il est facile de les oublier( c'est tout le charme de l'endroit...))



Le coin de travail des libanais, ils sculptent une racine.
Et je voudrais aussi parler de la boutique du zoo. Comme tout ces trucs très touristiques, il y a une boutique. Elle est dans le même style que le reste du zoo mais elle met en avant beaucoup de produits issus du commerce équitable comme des statuettes de bronze faites mains par des artisans africains. Chaque été, il y a deux ou trois stands qui s'installent à l'intérieur du parc et où des artistes (nigériens et libanais) travaillent le bois (je ne sais plus lequel précisément mais il est d'un rouge magnifique quand il est tout juste taillé) ou le métal. Les gens peuvent les voir en plein travail et peuvent discuter avec eux pour comprendre ce qu'ils font. Leurs réalisations sont ensuite vendues dans la boutique ou exposées dans le zoo pour les plus grandes sculptures de bois (pour le plaisirs les petits et des grands qui souvent jouent dessus ou y prennent des photos). Une partie des bénéfices récoltés par la vente de ces produits est reversé à diverse associations du monde entier qui soutiennent non seulement les artisans talentueux mais aussi les parc naturels et autres pour la protection des animaux.



Une des mes amies, la main du singe fait office de siège.

Les enfants adorent monter dessus pour faire des photos.
Hormis ces sculptures, la boutique propose aussi un vaste choix de bijoux fait main pour la plupart dans un style très africain, des porte monnaie, des sacs et des décos de maison en paille, des luminaires en métal travaillé (et chaque pièce est quasiment unique en son genre ( j'ai des appliques qui viennent de là-bas dans ma chambre), des tee-shirts et des peluches de toutes sortes. Il y a aussi pas mal d'objets taillés dans de la corne de zébu et des voitures miniatures faites avec du métal de récup'. Des trucs classiques donc, mais d'autres aussi un peu moins.
C'est une des appliques de ma chambre.
C'est cet amalgame de choses que je voulais vous faire découvrir aujourd'hui à travers une de mes innombrables visites. J'adore ce lieux et l'ambiance qu'il dégage.

J'ai aussi oublié de préciser que c'est une entreprise familiale mise en place par un monsieur maintenant assez âgé appelé Louis Gay, il a ensuite transmis le tout à son fils : Pierre. Et ce dernier à transmis sa passion et sa gérance à son fils François. Ce parc est loin d'être en déclin. Régulièrement, nous pouvons croiser dans les allées du zoo l'un des deux derniers. En général, si on les aborde pour parler de tel ou tel animal, ils n'en finissent pas d'expliquer leurs particularité, d'où ils viennent, leurs projets de réintroductions de tel ou tel et combien ils aiment les observer et voyager pour trouver des solutions aux problèmes qui touchent telle autre espèce. Ce sont des passionnés et des hommes très sympathiques. Lundi encore, nous avons croisé Pierre Gay près des okapis, dont l'enclos vient d'ouvrir (ça fait à peine deux semaines qu'ils sont arrivés) il a discuté pendant quelques minutes avec une famille qui lui demandait des renseignement à propos des dits okapis. Il s'est fait un plaisirs de répondre. Nous avons de plus, pu observer un caméraman dans le bâtiment qui abrite les animaux (et que nous pouvons voir à travers une vitre) qui les filmait avec attention. Peu-être allez-vous bientôt voir aux informations un reportage sur ce parc.

Je finirais sur un seul gros bémol : le coût de l'entrée, c'est assez cher et les boutiques de rafraichissement dans le parc ne sont pas données non plus, le restaurant est pas mal dans le genre aussi (le fait qu'il offre un panorama sur l'enclos des girafes n'excuse pas tout). Bon, c'est pas non plus Disneyland mais on paye 19€50 par adulte de plus de dix ans alors... Je vous conseille de prendre un stock de bouteilles d'eau si vous voulez y aller, de rentrer le matin et de ne pas en sortir (même si vous pouvez et revenir ensuite sans payer, il suffit de se faire tamponner le poignet à l'accueil pour ce faire). Il y a des tables faites pour les pique-nique près de l'entrée. Je signale aussi qu'il n'y a aucun point d'eau potable à l'intérieur, c'est malheureux...
Nous y allons assez souvent avec ma famille car nous habitons juste à côté donc nous prenons la carte annuelle dont le coût est amorcé au bout de deux visites vu qu'elle monte à 34€ pièce par personne (adulte). De plus, elle permet 10% de réduc' sur toute la boutique et pour l'entrée de toute personne nous accompagnant, ce qui est très pratique quand j'invite des amies à venir aussi.


(J'ai vraiment l'impression de faire de la pub mais c'était inévitable... C'est quand même un endroit à voir mais autant vous prévenir!)

Toutes les photos viennent de mon petit compact donc veuillez m'excuser pour la qualité de celles-ci, j'éditerais peu-être d'ici quelques temps avec des photos de mon père qui a un super canon qui fait de bien plus belles photos. 

8 juillet 2013

Chatons...

Il y a trois semaines environ, notre chatte (dont le nom est très recherché : Mimine) a eu des bébés. Nous en avons gardé deux, un mâle et une femelle. Aujourd'hui, j'ai passé près d'une heure à les regarder déambuler dans la lingerie.

Ce devait être la première fois qu'ils arrivaient à s'extraire du carton où ils sont nés et où ils ont vécu jusqu'à maintenant. Autant dire que leur timide découverte du monde m'a passionné. Je les voyais marcher, ou plutôt tituber, sur le carrelage blanc. Reniflant toute nouvelle chose sur leur chemin, que ce soit la gamelle de croquettes ou le panier du chien (taille chihuaha le chien ^^', à peine plus grosse que Mimine mais qui aime pas que des petits bébés chats empiètent sur son territoire, c'est qu'elle mordrait!), ils étaient adorables. Parfois, ils en avaient marre de trop se tenir sur leurs pattes et ils se laissaient tomber sur le côté pour se relever dans la seconde en mode grosse boule pleine de poils. Quand ils voulaient sentir quelque chose de vraiment grand, comme les tiroirs sous l'évier, ils s'étiraient en avant le plus possible pour pouvoir se tasser sur eux-même si il y avait quelque chose qui les effrayait.

Je me suis amusée avec eux, ma main était vraiment déstabilisante pour eux. Mais ça bouge ce truc! Même quand je lui donne des coups de pattes dis-donc!

Hilarant.

Et puis ils s'enfuyaient comme des damnés dès qu'il y avait un bruit suspect, je vous dis pas quand j'ai ris... C'était trop drôle! Le petit mâle s'est pris les pattes dans la chaussure qu'il explorait à ce moment là et a fini par rentrer dedans pour se cacher tandis que sa sœur courrait partout et se cognait à sa mère.

Celle-ci les observait, veillant avec attention à ce qu'il ne leur arrive rien. Dans ce genre de moment, elle se relevait, faisait une sorte de bruit : griaou. Et tout à coup les petits bout de chat super timides et peureux se redressaient sur leurs pattes, la rejoignait la tête haute et continuaient leur exploration avec une témérité nouvelle.

Il y eu un moment où notre autre chat, Chocofilou (cherchez pas pour le nom, c'est ma sœur qui le lui a donné) a traversé la lingerie. Oh une nouvelle attraction! Le petit mâle et lui se sont reniflé le nez en s'effleurant presque puis Choco s'est dirigé vers la chatière, suivit par son nouveau copain. Il s'est arrêté, l'a regardé, a regardé sa sœur qui accourrait maladroitement, s'est arrêté.

Il a fixé en travers de la chatière en jetant régulièrement des coup d’œil vers les chatons qui approchaient. Le petit venait de la droite en se collant à la chaudière comme s'il était au bord d'un ravin, et la petite faisait pareil de l'autre côté mais contre la machine à laver. Choco a finalement poussé tout doucement du bout du museau la chatière, produisant un très léger son. Le petit mâle s'est tendu, a sifflé, et son poil s'est redressé sur son échine. Choco a eu peur, lui a jeté un coup d’œil avec les oreilles couchée. Il s'est immobilisé comme s'il ne savait pas quoi faire. Il a retenté le truc, même réaction. Je riais silencieusement.

Au final, il a passé la chatière comme s'il voulait devenir un fantôme en se tassant sur lui même et avec rapidité. Il se collait au sol. Le petit a de nouveau sifflé, puis sa sœur s'est jeté dessus pour jouer. Ensuite, ils ont recommencé leur exploration et je suis partie.

Ils ressemblent à la petite chatte... Surtout celui de gauche.
Je passe souvent du temps comme ça à observer avec attention tout les faits et geste de mes animaux, c'est pas comme si j'en manquais chez moi dans mon trou de campagne... Je trouve ça reposant de juste regarder, détailler, analyser parfois ce qu'ils peuvent faire en relation avec toi, les autres ou juste leur environnement. Et les chatons sont encore plus intéressants quand ils découvrent de nouvelles choses. J'aime leur maladresse et leur finesse.

24 juin 2013

...

J'ai enfin fini le bac...
Bonheur...

Je suis libérée d'un grand poids tant les épreuves m'oppressaient. Maintenant je n'ai plus qu'à attendre les résultats et c'est très bien comme ça. Je n'ai pas trop peur.

En fait si, j'ai peur parce que hormis la philosophie et la littérature, j'ai trouvé toutes les épreuves trop faciles. Et ça m'inquiète parce que ça veut peu-être dire que je me suis plantée en beauté.

Mes impressions sont parfois traitres... Je me méfie mais au final je suis quand même en vacances!!! ;)

EDIT: Mes impressions sont vraiment traitres car l'épreuve que j'avais le moins sentie est la plus réussie et les autres... Bah c'est moyen... J'ai quand même mon BAC avec la mention assez bien!! Plus qu'à finir l'inscription à la fac!





19 juin 2013

Française et fière de l'être!

Je ne comprends pas pourquoi tant de gens détestent Baudelaire. Même si mon avis n'est pas vraiment objectif vu que c'est mon poète préféré, je ne conçois pas que l'on puisse détester ainsi autant un auteur, surtout un poète car quel qu'il soit, il fera forcément au moins un poème qui pourra plaire. J'ai conscience que la poésie est quelque chose de peu apprécié en général dans notre société. C'est une forme de littérature qui demande une sorte de lenteur dans la lecture et dans la compréhension et notre monde veut toujours aller plus vite. C'est donc incompatible.

Je parle de Baudelaire mais il en est de même de Rimbaud, de Paul Eluard ou Apollinaire. Je ne parle même pas de Hugo ou de Du Bellay... C'est la même chose pour tout les poètes. Quand je dis que mon livre préféré est Les Fleurs du Mal, les gens me regardent avec des yeux ronds. Oui, j'aime la poésie, la vénère même car pour en faire il faut montrer une attention minutieuse aux petits détails qui peuvent sembler insignifiants mais qui transportent toute la magie de la vie. C'est quelque chose d'important et de sublimateur dans nos pensées. Je connais peu de gens qui aiment cet aspect. Ils préfèrent les romans, ou les bande-dessinées.

En même temps, je ne suis pas très difficile, j'aime toute littérature, toute poésie, je lis même des essais du moment que le sujet me parle un tant soit peu. L'amour des lettres se perds tout de même de plus en plus malgré la baisse du nombre d'analphabètes en France. C'est dommage. C'est une grande partie de notre culture qui repose sur cet art. Car c'est de l'art. Le français a toujours été considéré comme la langue raffinée par excellence. Ce n'est pas pour rien. Cette langue est compliquée, laborieuse à apprendre pour des étrangers, elle possède nombre de mots complexes, longs, magnifiques et nobles. Mais c'est une langue de plus en plus marginalisée même au sein de son propre pays.

Rejeter la littérature, la poésie et la langue, c'est rejeter ce qui fait de nous ce que nous sommes, ce qui a donné cette image de la France dans le monde, c'est rejeter tout ce qui est beau dans les mots que l'on vulgarise de plus en plus. Moi-même, je parle beaucoup moins bien français que je ne le devrais, c'est pourquoi je m'efforce de m'améliorer. Mais je fini toujours par perdre foi. Dans une société où utiliser les mots "atterrée" ou "lassée" vous fait être regardée par des adultes comme une extra-terrestre, j'ai toutes les raisons d'avoir peur ne croyez-vous pas?

Je m'inquiète pour l'avenir de notre langue et de notre culture. Surtout pour quelqu'un qui adore s'amuser avec les mots, les tournures de phrases et les sons de notre langue comme moi. J'ai beau savoir à peu près parler anglais, j'évite au maximum d'utiliser des anglicismes quand je parle ou quand j'écris, même à mes amies. Je fais des efforts à ma petite échelle mais cela me fait beaucoup de bien, au moins au moral.

15 juin 2013

Etonnement

Je poste souvent ces dernier temps mais en fait là, c'était juste pour mettre une image gif qui m'a parlé.





J'ignore pourquoi mais cette image me parait juste superbe et complexe. Pourquoi les oiseaux volent-ils ainsi dans tout les sens? Sont-ils affolés, perdus? Cette ambiance un peu glauque doit-elle faire peur ou intriguer? Liberté? Horreur? Vol? Changement?
Cette image m'inspire, ça arrive parfois et on en ignore la raison. Voilà qui est bien étrange.

14 juin 2013

BAC, ou les trois lettres de la mort

Alors, je vais être chiante mais ce truc de m***** m'obsède comme c'est pas possible. J'ai affreusement peur de mon avenir une fois que j'aurais passé cet examen de m***** et que je serais en vacances d'été (damnées vacances) et que je me préparerait à entrer à la fac. Bon, un point positif, je suis acceptée à la fac de lettre. Ouf. Mais ça me fait un autre point de stress.
Comment sera la fac? Vais-je m'y plaire? Vais-je réussir (par le plus grand des miracle) à m'y faire des ami(e)s? Cette dernière question est celle qui m'obsède le plus je crois parce que j'ai jamais (et je n'exagère pas) été douée pour me faire des amis.

J'ai un caractère absolument insupportable, je suis égocentrique et bizarre. Je raconte toujours ma vie. Je n'arrive pas à me taire, il faut toujours que je raconte tout à tout le monde. Même si tout le monde s'en contrefiche royalement. Je suis donc limite asociale parce que je n'arrive pas à me faire des amis facilement.
Et après j'ai la constante sensation de gêner, d'être de trop. Donc je me renferme sur moi et je peux donc passer en l'espace de deux heure à la fille ultra-extravertie qui rigole trop fort et dit des trucs de merde à la fille ultra-introvertie/timide qui dit rien ou qui place des trucs bien cynique/salés/ironique/limite aggressifs à des moments stratégiques des conversations et qui se met à l'écart automatiquement. Je suis donc affreusement lunatique quand j'essaye de me confronter à des comportements sociaux dits "normaux". (D'où le titre de mon blog) Oh, et je suis douée pour blesser les gens avec les mots, sans faire exprès. Donc il arrive que des gens ne veulent plus me parler d'un coup, comme ça, boum, et je comprends pas pourquoi. C'est problématique vous en conviendrez.

En plus, je recherche toujours à côtoyer les gens qui sortent de la norme, autant dans le mode de pensée, dans les vêtements et dans tout ce qui touche les "normes". Je hais les normes. Voilà, c'est dit. En plus je suis ronde, pas très grande, blanche comme un cul et j'ai les cheveux bouclés. Tout ce que les magasines bannissent de leurs shooting donc. Peu importe. Vous n'imaginez pas comme j'aime tout cet univers du blog. Notamment dans les "splendides". Vous devez comprendre pourquoi je les appelle comme ça. J'aime tout chez ces filles, elles sont drôles, culturées (c'est pas français, je sais), belle, et différente sans se le cacher. En gros, elles sont géniales.
Et il y a Misery et ses travaux photos... Je ne sais pas comment le définir. J'adore ce qu'elle fait, c'est tout.

De plus, elles remettent totalement en question tout ce que ma mère m'a assené avec force depuis que j'ai laissé entendre que je voulais être gothique (et à cause de la bride maternelle j'ai dû abandonner l'idée même). Comme quoi tout les gens "comme ça" attiraient des gens pas nets avec de la came à tout va et l'alcool et la débauche et tout et tout. De quoi devenir une vraie parapétiprostipute gothique avec les cernes et le joint collé entre les dents. C'est l'idée générale. Bien sûr, les cheveux rouges/violets/bleus/verts ou autres, les robes qui mettent en valeur sans abuser et le maquillage un minimum voyant entrent aussi dans la ligne de feux. Autant dire que je suis une fille en extérieur banale avec un perfecto, une casquette et des doc martens (amour de ma vie). Bon d'accord, c'est pas forcément courant. Mais plus que ce que je veux être.
Mon style actuel est un compromis avec ce que je veux et ce qu'elle accepte. Disons qu'elle s'habillait un peu pareil dans sa jeunesse donc que ça la gêne pas plus que ça. Mais j'ai bien compris le "pas plus". J'en ai marre.

Je ramène tout ceci avec le sujet premier de cet article qui est le bac et ses conséquences dans ma vie et j'en viens à me dire que 'qui vivra verra" et que c'est normal qu'un changement comme celui-ci me fait peur. Moi qui a toujours été dans le même coin paumé de campagne. Qui n'a pas changé d’établissement scolaire depuis la quatrième (vive les collèges-lycées de campagne!). Qui ne s'est jamais vraiment prise en main et qui n'a jamais vraiment vécu en ville. Beaucoup de changements, d'un coup.

Je viens aussi de me rendre compte que je n'arrête pas de me plaindre sur ce blog. En même temps, je ne vois pas de quoi parler. Mais vous devez en avoir marre, nan? Toujours les mêmes sujets de conversation. Un peu lourdingue la fille. Mais au diable tout ça, je continuerais quand même. Et qui sait? Quand je serais à Angers, je posterais peu-être des trucs plus intéressants sur les livres que j'ai lu, les films que j'ai vu, ou les textes que j'ai écrit.

On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.

10 juin 2013

Changements

Comme vous avez pu le voir j'ai changé la déco du blog, et je dois avouer que je trouve cela vachement mieux. Je sais même pas comment vous faisiez pour lire avant. Blanc sur noir ça change mais c'est usant. Et ma police était galère aussi. Enfin, j'ai eu pitié de vous et honte de moi donc j'ai tout modifié. Un bon bol d'air en tout cas.

De plus, je viens de réaliser que d'ici quelques semaines le "lycéenne" ne sera plus d'actualité alors ne vous inquiétez pas si le nom de mon blog change. Il ne sera pas trop modifié. Je vais surement garder la même idée mais sans le "lycéenne" qui gêne. ^^'

EDIT: J'ai beaucoup changé le nom en fait par rapport à la base, je sais pas pourquoi. Mais rien d'autre ne me venait à l'esprit, rien qui ne me plaise alors...

Bisous les gens!! ;)

9 juin 2013

Why so serious?

Ce titre n'a aucun rapport avec cet article... Ou alors un très léger. Mais ces derniers temps, même si j'aime pas Batman, j'adore littéralement le Joker des dernier qui sont sorti. Je lui voue un culte, il est si... fou et brillant, et ce charisme...!

Comme je le disais dans mon précédent article, je suis dans une période "je suis des blogs". Outre ceux que j'ai déjà cité je viens de découvrir de fils en chas d'aiguilles un autre blog. Celui d'une fille qui a mon âge et la même mentalité que moi sur énormément de sujets. De notre classe insupportable (bon je n'ai plus que deux jours à tenir, deux merveilleux jours, je suis trop heureuse et soulagée d'un grand poids.) à nos idées sur la tolérance, le jugement de notre société stéréotypée (même si elle ne le dit pas en ces mots, c'est l'idée générale) et qui ne se laisse pas avoir par les affres de l'idée "je suis une ado et je dois en profiter et sortir tout les soirs pour me bourrer la gueule, finir un paquet de clope, fumer un joint et coucher avec le premier venu.". Un véritable bonheur. Elle trouve les mots justes pour dire ce qu'elle ressent et je me retrouve en elle dans beaucoup de points.
Ici

C'est affolant. En fait je suis en train de "rencontrer" via internet et les blogs des gens géniaux qui vivent leurs vie en se créant un je ne sais quoi de spécial. Des gens qui osent, tout le contraire de moi. Des gens que j'admire et que je ne connais pas. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça super agréable de découvrir des gens si lointains et si proches cependant...

Vous ai-je déjà dit que ma mère m'étouffait? Que mon lycée et ma classe m'étouffait? Que le monde, les médias et toutes ces choses infâmes m'oppressaient? Que je voulais être moi, et ce, seulement pour moi-même. M'accepter avec mes défauts (nombreux) et mes possibles qualités autant physiques que morales ou psychologiques? Vivre dans ce que j'aime : la littérature, le cinéma, le théâtre et l'art. Réussir à trouver un sport que j'aime et où je m'épanouirais parce que je désire faire du sport mais j'ai peur d'en faire. (je ne suis définitivement pas sportive). M'évader loin de ma mère et de sa réprobation (non) silencieuse?

Ma mère, ces derniers temps elle est ma bête noire, et comme toujours elle arrive à être en même temps ma seule véritable confidente. Mais elle me juge, si vous saviez combien! Je ne peux rien faire, rien dire sans qu'elle me juge. Et toujours négativement. Et toujours avec cette franchise qui est aussi (souvent) la mienne mais qu'elle n'arrive pas à adoucir en général (contrairement à moi) (quoique).
Mes sœurs reprennent ses arguments en plus, pour me blesser. Mais je leur en veux pas, c'est de bonne guerre. J'ai toujours eu une espèce de jalousie bizarre à leur encontre ce qui fait que je suis infecte avec elles, je l'avoue. Je suis même une vraie sal****. Je le sais. Mais c'est physique, c'est plus fort que moi, je peux pas les voir en peinture 95% du temps.
Mon beau-père on en parle pas vu qu'on a des points de vue totalement opposés. Il me juge parce que j'ai rien contre le mariage gay (au contraire), contre les arabes (sauf ceux qui brûlent les voitures mais les français pure souche font pareil donc), contre les noirs, les juifs et tout ça tout ça. Et le pire c'est qu'il refuse de m'écouter et me laisse m'énerver. Et ça le fait marrer le p'tit c**. Lui, la première chose qu'il dit quand il voit une femme (ou un homme) à la télé (aux jeux du genre "N'oubliez pas les paroles") c'est : "Elle (il) est moche." "Oh la truie!" "C'est quoi ce thon?" ... Et j'en passe et des meilleures. Je lui réponds toujours qu'il n'arrive pas à voir la beauté chez les gens et qu'il est trop centré sur les critères de beauté des magazine avec les mannequins ultra-photoshopées. Sans compter que ma mère est loin d'être dans ces critères de beauté très superficiels, même si elle est belle.
Je m'arrête là, je vais m'énerver vraiment sinon, rien que d'y penser.

Tout ça pour dire que j'ai affreusement (et c'est le mot) hâte de voler comme un oiseau quittant pour la première fois son nids douillet et sans (hum hum) problèmes et filer vers cette ville où je serais libre. Libre de choisir quand je dois bosser, ce que je vais manger le matin, le midi et le soir, libre de vivre comme je l'entends, avec qui je l'entends, sans personne pour me faire chier. Sortir de cette campagne de malheur et n'être qu'un être dans la masse. Un peu hors-norme mais quand même. Et pouvoir choisir et dire haut et fort ce que je pense sans avoir peur de me faire virer de chez moi, de me faire lyncher/humilier publiquement. Comme je l'ai déjà dit un peu plus haut, être Moi.

Ouf, j'ai libéré mon sac aujourd'hui, ça fait du bien à un point... Vous vous rendez pas compte. ^^'