28 août 2013

Qualité? Oui! Cher? Non...

Mon blog n'a pas pour vocation d'être un blog beauté ou approchant mais de parler de ce qui me plait et de me permettre de partager des réflexions sur divers sujets.

Mais je vais faire une exception.

Je suis pas mal de blogs beauté ces derniers temps et j'ai donc beaucoup entendu parler des magasins Kiko, comme tout les autres magasins intéressants et moins chers que Sephora, je m'imaginais qu'il n'y en avais pas près de chez moi. Grossière erreur. Il y en a un. Et je suis fane à cent pour cent.

L'avantage de Kiko, c'est le rapport qualité/prix. Leurs fards sont d'excellente qualité et pour pas trop cher si on compare à la plupart des autres marques potables. J'adore particulièrement les fard à paupière, j'ai même craqué pour une des palettes de leur dernière collection limitée DarkHeroine (que j'avais pu découvrir grâce au blog Lodoesmakeup). Leur pigmentation est vraiment très bonne et le prix est très abordable. C'est ce qui m’intéresse.
J'aime le maquillage voyez-vous, comme beaucoup de filles, mais je ne suis pas le genre à y mettre toutes mes économies. Pour moins de quarante euros j'ai pu constituer la base d'une trousse de maquillage pour moi. (En sachant que je ne maquille que mes yeux : je compte les pinceaux, une palette et une base, plus du démaquillant.) Peu de magasins de beauté peuvent se targuer d'offrir le même genre de choses à leurs clients.

Bon après, je n'ai pas acheté tout le magasin. Mais pour des produits de bonne qualité, je trouve ça abordable et ce n'est pas désagréable. D'autant que leurs packaging sont sobres comme je les aime.

Tout ça pour dire que la marque Kiko m'a conquise. Reste à voir (si un jour l'envie me prends d'acheter des rouges à lèvres ou d'autres choses) si la qualité est la même pour tout les produits.

24 août 2013

Spiritualité

Je lis dernièrement beaucoup de sites et de blogs concernant le paganisme et toutes les pratiques associées. Et j'ai la sensation de trouver des réponses aux questions que je m'étais toujours posées. J'ai toujours aimé ça, cette façon tranquille et emplie de respect de voir la nature et ses bienfaits, au travers de la cuisine, de la méditation, ou de la symbolique des choses. Je n'ai jamais aimé les rites religieux catholiques, les trouvant trop longs ou trop... grandiloquents. Je n'irais pas jusqu'à dénigrer cela, comme toute religion, c'est beau dans le fond et il m'est arrivé d'entendre des citations bibliques pleines de bon sens et pouvant signifier quelque chose de clair pour n'importe qui mais je n'aime pas la pratique générale.

D'un autre côté, j'adore les églises et leur architecture. Ce sont toujours des endroits calmes. Je crois que, d'aussi loin que je me souvienne, elles m'ont toujours fascinée en elles-même, sans pour autant les associer au culte catholique. De plus, ma curiosité naturelle fait que j'aimerais aussi découvrir les autres approches du christianisme et des religions. Je veux dire, j'aimerais bien assister un jour ou l'autre à une cérémonie orthodoxe ou protestante, même anglicane. Et bien sûr, si je pouvais, j'aimerais aussi voir une cérémonie juive et musulmane (même si je sais cela impossible ou très difficile). Je ne parle pas des autres religions car dans tout les cas, ça m'intéresse; l’hindouisme, le bouddhisme et toutes ces religions asiatiques dont on sait si peu de choses... En bref, ce qui m'intéresse réellement dans tout ça c'est l'approche spirituelle.
Je ne pourrais renier mes origines, je suis européenne, je descend des bretons d'un côté de ma famille (si l'on considère que Nantes est bretonne, ce qui, historiquement parlant, semble être le cas). La culture celte m'a toujours fascinée, j'ai rêvé d'aller sur ces terres moi-même, seule, et d'y découvrir (ou du moins tenter) pourquoi elles ont inspiré autant de légendes et de contes si merveilleux. J'ai toujours aimé les histoires du cycle Arthurien et plus précisément celles concernant les fées et Merlin. Je n'ai pas encore pu le faire mais je garde espoir. Et j'ai voulu découvrir cette culture plus avant dès mes dix ans (où j'ai commencé à me poser des question sur ce que je devais croire ou choisir de croire (ça peut sembler précoce maintenant que j'y pense)). Bien sûr, au début, ça c'est limité à comprendre la symbolique des arbres... (Et ça m'a permis de prendre encore plus de recul à propos de la chrétienté, vous saviez que la raison (supposée mais j'y crois quand même parce qu'elle a été renforcée par les paroles d'un étudiant en théologie de ma connaissance avec qui nous avons parlé du cours sur la création) pour laquelle le fruit défendu est prétendument une pomme?
Je vais vous sortir toute la théorie. Dans la Bible, (et j'ai vérifié dans plusieurs édition) il n'est pas précisé quel fruit est Le fruit interdit. Historiquement parlant, (et géographiquement) tout l'Ancien testament se déroule dans le croissant fertile, en Mésopotamie. Dans cette région du monde, à l'époque et même maintenant, il ne pousse aucun pommier de façon naturelle, c'est un arbre européen. Par contre, il est plus que probable que "l'arbre de la connaissance" soit un figuier. D'autant qu'il est dit dans la Bible qu'Adam et Eve cachent leur nudité avec des feuilles de figuier. Alors pourquoi parle-t-on de pomme? Parce que (et je ne veux pas me lancer dans un débat sur l'histoire sanglante de la religion catholique car je pars du principe que toute culture qui a voulu s'imposer aux autres en a forcément détruit ou dévié d'autres) les chrétiens, en envahissant toutes les régions celtiques, ont voulu convertir tout le monde (au risque de me répéter, c'est historique) et comme le pommier était l'un des arbres les plus important de la culture celte, ils ont laissé entendre que c'était l'arbre du péché. Et c'est resté. Regardez aujourd'hui, tout le monde en est convaincu! Même certaines séries le reprenne sans remords, je pense notamment à Desperates Housewives où l'on aperçoit une pomme tomber d'un arbre et atterrir dans la main d'Eve dans une référence assez claire au fruit défendu.
Je me recentre maintenant sur mon sujet principal. Désolé pour la digression...
Donc, j'ai toujours aimé ça. Il y a deux-trois ans, j'ai commencé à apprécier aussi tout ce qui touchait à la recherche de mon moi intérieur et donc, je me suis passionné pour le bouddhisme. J'ai appris à faire la part des choses concernant cette pratique, je ne tente pas de trouver le Nirvana mais j'aime la méditation, la concentration sur l'énergie qui circule dans mon corps. J'aime pouvoir me sentir vivre et pouvoir me concentrer sur ce qui fait de moi un être vivant et simplement un être vivant, rien d'autre de plus ou de moins qu'une créature pensante et mouvante. Je médite toujours assez régulièrement, particulièrement quand j'en viens à ne plus tenir en place ni me sentir à ma place nulle part. Je peux vous assurer qu'avant le bac, j'ai pas mal médité et ça m'a fais énormément de bien. Au sortir de chaque séances (je ne cherche pas à méditer des heures, parfois dix minutes me suffisent pour me sentir bien/mieux) je me sens toujours calme, vide (mais dans le bon sens du terme) et entière. C'est difficile à décrire, je suis... sereine, oui c'est ça : sereine.
Donc je médite et j'aime me poser et observer la nature, quel que soit le temps. Parce que la nature (et j'habite en pleine campagne alors c'est génial pour ça) est un tout et que je suis capable de la contempler des heures sans jamais me lasser. J'ai souvent essayé de prendre des photos pour montrer ma vision sur l'émerveillement qu'elle me procure sans cesse mais je n'y arrive jamais. Dans ces cas là, où j'ai le besoin d'exprimer mes sentiments, j'écris. Et je partage (même si ce n'est qu'à une feuille de papier) tout ce que je peux ressentir à son contact. C'est la raison pour laquelle j'ai toujours dans mon sac un petit carnet où j'écris mes pensées. Et c'est fou le nombre de petits textes qui s'y trouvent et qui parlent de nature, ou de gens. Car je compare souvent les personnes que je croise à des paysages, c'est parfois approprié...
Ce qui m'intéresse dans le paganisme c'est ce rapport spirituel à la nature. Je ne pense pas que je serait du genre à suivre tout les rites ou a respecter à la lettre toutes les croyances et superstitions qui tournent autour parce que depuis toute petite, les superstitions les plus tenaces m'ont toujours laissé de marbre et je ne vois pas pourquoi je devrais me forcer à en tenir compte. Par contre, ces histoires de Kitchen witch et ce rapport à la nourriture et à son partage m'interpelle. Et ces quelques rituels associés comme le partage de la coupe de vin ou autres... Oui, j'aime, et je pense que ce sont ce genre de symboles simples que je mettrais en pratique quand je pourrais le faire. Bien sûr, il m'est impossible de réaliser cela aujourd'hui ou même demain car je vis avec mes parents et même en faisant la cuisine comme il me chante, ils ne comprendraient pas et se moqueraient de moi, parfois même méchamment. Tant que je ne pourrais choisir les produits que je vais cuisiner et la façon de les cuisiner sans me sentir contrainte par telle ou telle chose qui ne plait pas à telle ou telle personne de ma famille, et bien... je ne pourrais pas mettre en œuvre mes découvertes. (Cette histoire du "je n'aime pas" est véritablement contraignante chez moi puisqu'il faut souvent faire doublement la cuisine pour satisfaire tout le monde.)

Je veux expérimenter, voir, goûter et sentir la différence si différence il y a. Parce que lire ne me suffit pas, j'aime toucher et faire pour vérifier les assertions de mes lectures. Mais j’attends aussi d'être dans le bon état d'esprit et je sais que c'est important. Je verrais donc ça plus tard, quand je serais prête. Mais je compte mettre en pratique ce qui m'a toujours fasciné. Je regarde peut-être cela avec des yeux d'enfants mais j'ai le temps d'évoluer et de les voir avec un autre regard.Et c'est cela aussi qui m'intéresse. 

Et puis c'est quelque chose de tellement beau et tranquille dans son approche au monde...

11 août 2013

Ne dénigre pas ton prochain...

On me dit souvent que je suis idiote, sans expérience de la vie pour juger de certaines choses. Mais je ne peut m'empêcher de penser que j'ai le droit, comme tout le monde, de donner mon avis. Ceux qui diront le contraire sont ceux qui n'accepteront pas mon opinion. Tant pis, je ne compte pas gaspiller mon énergie et mon temps pour eux. Du haut de mes dix-sept ans, j'avoue n'avoir pas beaucoup vécu, avoir encore beaucoup de choses à comprendre, apprendre et découvrir. Mais j'ai déjà pu mûrir certaines pensées dans mon esprit.

Je comprends bien, je pense, de part mon passé, très bien tout ce qui concerne la différence et l'intolérance. Surtout en milieu scolaire. Depuis toujours à l'école j'ai été bafouée, insultée, moquée, avec méchanceté et médiocrité. J'ai surmonté ça, en devenant presque insensible aux remarques. Mais il m'arrive d'être rancunière et par là même, je juge (et souvent méchamment) ceux qui, un jour ou l'autre, m'ont jugée. Je le sais, je l'assume, mais j'ai une bonne mémoire, au grand damne de certains qui reviennent avec de doux sourires et des paroles exquises vers moi. Je les envoie paitre. Je les juge avec un regard réduit sur les saloperies qu'ils m'ont servie pendant des années. Même si ça date. Je n'ai pas autant de recul que je le souhaite sur cela. J'ai encore du travail à faire sur moi-même, mais je le sais.

Par contre, hormis ces gens de mon passé, je suis très ouverte et je me fiche des différences entre les gens. Me sentant un peu gênée lorsque l'on en parle (parce que ça finit toujours comme sujet de conversation) mais à l'aise avec les gens qui le subissent. Je me revendique comme originale. Si, extérieurement, je ne le suis pas suffisamment pour que les gens me remarquent dans la rue, dans mon mode de pensées, j'ai l'impression de parfois trop l'être.

Je ne dénigre pas ceux qui sont différent, ni les roux, ni les gays, ni tout ceux qui sont victimes de discrimination ou de racisme pour n'importe quelle raison même si ce n'est que l'histoire d'un nez disgracieux parce que tout ces gens sont géniaux si on y regarde plus profondément. J'avoue subir encore les affres de mon éducation et me méfier de certains plus que de raison mais je m'efforce de changer car je pense que c'est ainsi que l'on peut améliorer les choses.

Je me bats (oralement) contre les gens qui dénigrent. Ceux de ma famille (qui en jouent et qui se moquent de moi, et s'amusent à me faire sortir de mes gonds -vous ai-je déjà dit que j'étais très impulsive?-), mes amis (même s'ils sont rares à être dans ce cas là), et tout les gens que je croise si besoin est. Mes parents m'interdissent d'aller à des manifestations car ils ont peur que je sois fichée par la police si je m'y rends (alors que je ne suis certainement pas le genre à finir par brûler des voitures ou casser des vitrines) alors je n'ai toujours pas pu, même si ce n'est pas l'envie qui me manque.

Je sais que ce que je fais n'est rien, que je ne suis qu'une goutte d'eau dans une immensité, que je vais à contre courant, mais je mourrais de déprime si je ne montrais pas ce que je pense. Parce que c'est aussi ce que je suis et que je ne peut rien y faire, sinon espérer qu'un jour, peut-être, tout le monde suive le même courant que moi, les autres gouttes d'eau autant que les gros poissons. Et j'ai conscience que c'est en y allant petit à petit que l'on peut faire changer les choses dans le bon sens du terme.

J'ai conscience de ne pas être parfaite, mais qui l'est?

Nous sommes tous humains, vivants et ayant des sentiments aussi divers que nous.

6 août 2013

Changement? Mais oui, bien sûr...!

C'est bon, cela fait une semaine que je suis rousse... Pas une super beau roux pétant, plutôt un foncé aux reflets rouges. Oui, je n'ai pas osé, je n'ai pas osé m'imposer et choisir une couleur plus voyante alors que c'était mon désir premier. Pourquoi? J'ai encore trop peur du regard des autres, de leur jugement. Et le fait d'avoir mon père qui déprécie directement mon choix arrivée à la maison n'aide en rien.
Évidemment mes chers amis, je suis devenue rousse (donc je pue ect.) pour cacher ma blondeur!! Ouh ouh! Lapidez moi!
Sa bêtise m'exaspère chaque jour qui passe...

Alors je verrais bien d'ici quelques mois ou quelques années si j'arrive à mieux m'accepter et à avoir plus confiance en moi, j'essayerais de nouveau, et cette fois j'irais franco. Sait-on jamais, d'ici là, peut-être voudrais-je du bleu ou du violet...? (Bon d'un autre côté, j'ai toujours, aussi loin que je me souvienne, voulu être rousse donc je ne pense pas que ça va changer.)

Dans tout les cas, ma couleur est si foncée et si peu différente de la base que les gens remarquent d'abord ma nouvelle coupe (un carré plongeant, avec mes cheveux bouclés c'est génial) puis ma couleur. J'ai décidé de m'en amuser, de toute manière j'ai fait ça pour moi, pas pour eux. C'est un choix personnel et réfléchi. Enfin, je crois. Non, je ne vais pas commencer à douter.


Et puis, de toute manière, quand je serais forcée de refaire ma coloration (ça arrivera bien à un moment ou à un autre) je pourrais choisir une teinte plus vive chez le coiffeur, ou m'acheter un semi-permanent et essayer... 

En attendant, je patiente et vois comment mon avenir capillaire se prépare, comme disent si laconiquement nos amis anglais : "Wait and see".