4 juin 2012

Cycle

Cette vie qui doucement passe
De notre rythme jamais ne se lasse;
M'entrainant dans sa ronde souple
Comme danserait un jeune couple.

Et mûrit au fil des saisons
Diverses idées, savoirs et pensées,
Prises d'ardentes passions
Oubliées au creux de l'été.

Vois ton visage lisse et calme,
Lointaines tempêtes chavirant l'âme;
Comme une mer si ancienne
Où s'évanouit toute ta haine.

Bat lentement le sourd tambour,
Tel sonne le glas précédant la mort;
Lorsque cesse le bruit sourd,
J'étouffe, et la bise me mord.

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