1 août 2012

Chronique d'une jeune saisonnière...

Jeudi dernier, j'ai commencé à "boulotter" ou dans un langage plus basé sur le dictionnaire de la langue française : "travailler".  Les pépinières, dans les champs de rosiers, avec des griffures plein les bras, des coupures plein les doigts, des coups de soleil "de paysan"... Le vie dans les champs avec ses bons et ses mauvais côtés (respectivement, l'ambiance et la paye, et la patronne et le temps). Mais bon...

Tout ça pour dire que les deux premiers jours, j'arrivais plus à marcher (ou à la mode grand-mère) et que maintenant je ne bouge plus mon cou (ou le moins possible) à cause de sa nouvelle couleur cramoisi. Bah oui, j'ai beau mettre de la crème le matin, quand on a à peine cinq minutes de pause dans une p***** de matinée de boulot, on a pas le temps de s'en remettre. --' Et moi et ma peau de m**** qui passe par le rouge tomate avant de bronzer... C'est le problème lorsqu'on est blanche, trop blanche!

Parfois aussi, la déshydratation nous guette, mais nous sommes résistants et nous tenons sur nos deux jambes! (Même lorsqu'on enchaine deux rangs de mille pieds de p***** de rosiers dont on ne voit pas le bois, sans faire une seule pause)

Et puis lundi, il pleuvait! J'ai dû faire vingt minutes de route en brelle pour repartir aussi sec (façon de parler bien sûr) après avoir signé mon contrat. La galère totale, j'aurais mieux fais d'appeler comme tous les autres! Niark. Vingt minutes de plus sous la flotte!

Enfin, je positive, j'ai ma paye à la fin de la période, quand nous aurons tout greffé (y compris les fruitiers, ô divins fruitiers, bonheur des greffeurs sur terre *sans ironie*). Et même si je me la joue moins vingt pour cent du smic, c'est quand même agréable pour une jeune fauchée comme moi ^^'.

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